Comment Plus belle la vie prépare son avenir
Nous avons rencontré Hubert Besson, producteur du feuilleton quotidien à succès de France 3, à Monte-Carlo
Hubert Besson, producteur de Plus belle
la vie, le feuilleton de France 3, était au Festival de télévision de Monte-Carlo, mi-juin. Nous l’avons rencontré pour faire le point sur l’avenir du programme, à l’heure où France 2 et TF1 préparent également des fictions quotidiennes.
Quelles nouveautés pour PBLV ?
Nous allons sans doute ouvrir un cinquième plateau cette année. Aujourd’hui, nous en avons quatre à Marseille, de 1 000, 800, 600 et 350 m2. Un personnage qui rentre dans PBLV doit avoir une activité professionnelle, mais aussi une vie privée, nous sommes donc sur deux univers qui nécessitent des décors.
Quid des prime times ?
Un prime va se tourner en juillet, il sera diffusé à la rentrée. Il y en aura deux d’ici à la fin de l’année. Trois histoires importantes sont développées dans le premier, avec un point d’orgue autour du couple Emma-Baptiste et la naissance attendue le 26 septembre.
Retrouveraton Laëtitia Milot ?
Nous allons déjeuner ensemble prochainement. Elle tourne beaucoup et il faut trouver le bon timing. Les opérations ponctuelles sont compliquées, car nous avons beaucoup développé le concept de saisonnalité, qui n’existait pas, à la différence
des autres séries. Aujourd’hui, on a 50 ou 60 rôles récurrents, nous voulons choisir quelques familles qui seront des lignes de force, tracer plus profondément les destins de ces personnages.
N’avezvous pas le sentiment de vous autoconcurrenceravec Demain nous appartient ?(Le nouveau feuilleton de TF1, tourné à Sète, est également produit par sa société, Telfrance.)
Non. Je vous donne l’exemple de l’Angleterre. Quatre soaps
sont diffusés entre 18 heures et 21 heures sur la BBC, ITV, Channel 4… Chacun fait entre 4,5 et 7,5 millions de téléspectateurs.
Pourraiton imaginer un crossover avec une autre série ?
Je travaille sur ce sujet. Nous avons rencontré deux fois les équipes de ITV autour de Coronation Street (un soapopéra britannique, qui raconte la vie des habitants d’une rue fictive dans une ville fictive, diffusé depuis… 1960 !). Ça n’avance pas aussi
vite que je l’aimerais, mais c’est une envie à concrétiser.