Var-Matin (La Seyne / Sanary)

L’école de natation se jette à l’eau à Bandol

- J. L. A. B.

Fondée en  par Vincent Palmiéri, directeur du service municipal des sports, pour initier ou perfection­ner les enfants aux techniques de la natation, l’école éponyme poursuit ses activités depuis  ans sur la plage du casino de Bandol. Cette institutio­n qui a vu défiler des génération­s de Beaussetan­s fonctionna­it habituelle­ment pendant les deux mois d’été. Cette année cependant, pour des raisons techniques, seul le mois de juillet a été retenu.

Du lundi au vendredi

Encadrée par des moniteurs qualifiés du service des sports et de la jeunesse – Richard Rappalino, Cathy Bruna, Fabien Bazan, Nathalie Fabre – renforcés du maître nageur diplômé d’état Stéphane Meriaudeau, d’Eddy Bati du Rugby club et de stagiaires Bafa, elle s’adresse aux enfants âgés de  à  ans avec, en plus cette année, les jeunes âgés de  à  ans, inscrits à l’opération “Ados bougez-vous”. Elle fonctionne du lundi au vendredi de  h  à  h  avec départ et retour du complexe omnisports. Transport par bus. Plus tard, afin de valider leur stage, les enfants se verront décerner un diplôme des mains du maire. Selon l’âge et les capacités de chacun, divers échelons sont prévus :  m,  m,  m,  m, ainsi que plusieurs degrés de sauvetage.

Participat­ion :  € la semaine ou  € le mois. Rens. et inscriptio­ns au : ..... Hier matin, André Theure, boulanger à La Cadière, était sur les terres du domaine de Terrebrune. Là, il a assisté à la récolte du petit épeautre qui lui servira bientôt à faire son pain.

Respecter le repos de la terre

« J’ai un petit moulin pour faire ma farine, expliquait-il. Je suis la plantation et la culture du début à la fin. Ce n’est pas moi qui plante, ni qui récolte, mais à terme je voudrais m’installer comme boulanger-paysan et arriver à maîtriser tout le processus de fabricatio­n du début à la fin. Ce sera la première fois que je travaille le petit épeautre. C’est une céréale longue à travailler. Selon la quantité qui sera récoltée, j’aurai de la farine pour un an ». Pour M. Delille, le propriétai­re du domaine, et M. Aparicio, le chef de culture, cet arrangemen­t est très intéressan­t : « L’idée est venue d’une rencontre, confiait M. Aparicio. J’ai rencontré M. Theure, sur le marché des producteur­s d’Ollioules, où il vend son pain, et il m’a demandé si on n’avait pas des parcelles libres au domaine. Or, il se trouve qu’on laisse les terres en jachère pendant cinq ans, entre deux plantation­s de vignes. On lui a donc mis ces espaces à dispositio­n pour son petit épeautre, il y a presque un hectare. On va ramasser le grain et laisser la paille que l’on enfouira pour enrichir la terre. Sur nos terres en jachère, on alterne les céréales ou les fleurs, elles ne sont jamais réellement vides. » « La qualité de nos raisins vient du repos de la terre», soulignait M. Delille. Cette solution convient donc aux deux parties et aux consommate­urs.

 ?? (Photo A. B.) ?? De g à d : M. Theure, le boulanger, M. Aparicio, le chef de culture, Mme Barbier, adjointe au maire et M. Delille, propriétai­re du domaine.
(Photo A. B.) De g à d : M. Theure, le boulanger, M. Aparicio, le chef de culture, Mme Barbier, adjointe au maire et M. Delille, propriétai­re du domaine.

Newspapers in French

Newspapers from France