« Je vais assister mon coach »

Comment envisagez-vous l’après carrière ? J’ai beaucoup de pistes mais j’ai dit à mon coach que je deviendrai son assistant au sein de notre club en Jamaïque. D’autres projets peuvent arriver. Sinon, je vais continuer de m’entraîner parce que mes copains m’ont dit que j’allais devenir gros d’ici deux ans. Je veux éviter ça.

Vous évoquez l’envie d’assister votre coach. Quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui rêvent de vous ressembler ? Ça dépend des enfants que vous avez en face de vous. Certains ont déjà confiance en eux et ont juste besoin de travailler leur technique, d’autres non. Pour moi, cela dépend de l’implication que le jeune a. Mon coach m’a toujours dit qu’il fallait toujours cibler la personnalité de chacun et faire en fonction de ça, plus que donner des conseils adaptables à tous. Cela dépend aussi de la façon dont on vit l’athlétisme. Je pense qu’il faut être passionné, en vouloir pour réussir. Si un jeune ne prend pas de plaisir à courir, il ne progressera pas.

Une reconversion dans le foot pro fessionnel est-elle toujours d’actualité ? Je n’ai pas trop envie de me stresser avec ça. Ça va être un petit peu difficile, même si je n’ai pas complètement évacué l’idée. Ce qui m’embête c’est qu’il faudrait que je reparte dans un entraînement. Mais si Manchester United m’appelle, je suis prêt (rire). Ce serait un rêve de jouer en Premier League.

En décembre dernier, vous vous étiez entraîné avec l’équipe de St-Jean/Beaulieu. Débuter votre carrière en e division, ça pourrait vous tenter ? En e division ? (rire). Non. J’aimerais jouer en D ou D mais pas en dessous.

A bientôt  ans, l’heure est-elle venue de vous poser, penser à fonder une famille et vous marier ? Dans le futur mais pas dans l’immédiat. Avec ma retraite, j’ai surtout très envie de voyager partout, notamment à Tahiti, avec ma copine qui est très excitée par cette perspective. Je veux profiter de la vie. On va le faire un an et après on pensera à fonder une famille.