«La Claire» : un roman, un parcours de vie
Dans ce roman écrit avec l’espoir de démontrer la force de la vie, Alain Duperay est revenu sur son passé et ses jeunes années vécues dans un des quartiers les plus rudes de Thizy. C’est dans la banlieue de cette petite ville du Rhône que la famille de l’auteur vivait, à une époque que l’on dit révolue, mais qui n’est pas si éloignée. En ces années d’après-guerre, si le travail ne manquait pas, il était marqué par l’excessive âpreté des relations entre les classes. Très jeune, Alain Duperay est entré dans le monde des ouvriers, de ses excès comme de ses bravoures et de ses humiliations, qu’il raconte sobrement, en témoin impartial. C’est aussi avec une écriture teintée de poésie qu’il évoque son quartier, ses copains de frasques, ses amours et ses mauvais jours sur les chantiers où la fatigue, voire l’épuisement, ne devaient transparaître. Son parcours, motivé par la volonté de s’échapper au carcan de cette situation, a trouvé son tournant avec la rencontre d’un célèbre peintre et d’un nouvel environnement où l’art prenait une place espérée. Maurice Montet a ouvert, avec ses conseils et ses connaissances, l’univers artistique dans lequel Alain Duperay s’est épanoui, faisant apparaître ses talents de peintre, de coloriste, de poète et, avec cet ouvrage intitulé «La Claire» du nom de sa banlieue de jeune homme, d’un écrivain de conviction. Installé à La Seyne, au , rue Kléber, son atelier est ouvert aux amateurs et aux amis de l’art.
«La Claire», éditions Le Chardon Ardent. pages, euros. En vente à l’atelier