Bilan des radars automatiques : en les contraventions en hausse de , %
Le ministère de l’Intérieur a dévoilé hier le bilan des radars automatiques pour l’année . Leur activité est en forte augmentation de , % par rapport à . Après analyse, et après avoir écarté les photos litigieuses, millions d’avis de contraventions (+, %) ont été envoyés. La transformation du flash en avis de contravention est en augmentation, « preuve d’une meilleure efficacité du système », assure le ministère de l’Intérieur. Cette hausse est largement imputable aux radars-chantiers, à l’augmentation des radars double sens (+) et des voitures-radars (+ voitures). Elle s’explique aussi par la forte hausse (+, %) des contraventions envoyées aux propriétaires des véhicules immatriculés à l’étranger flashés sur notre territoire, pays fournissant désormais à la France les informations nécessaires. En , les excès de vitesse supérieurs à km/h représentent % des infractions à la vitesse relevées par le contrôle automatisé. À noter que cette part des infractions à la vitesse (excès supérieurs à km/h) est de , % pour les radars fixes.
Plus de recettes
L’augmentation des contraventions a logiquement, selon l’Intérieur, entraîné celle des recettes liées aux amendes. Ce montant s’est élevé, en , pour la partie « radars » (amendes forfaitaires) à millions d’euros (+, %). À comparer aux , milliards € dépensés par l’État chaque année pour la Sécurité routière, et aux milliards € de préjudice annuel pour la société. À l’automne, souligne l’Intérieur, « un rapport du ministre de l’Intérieur au Parlement détaillera, pour la première fois, l’affectation précise de ces fonds, notamment vers l’amélioration des routes et la sécurité routière ».