Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Encouragea­nt

- MATHÉO GESLAN

Quatre fois vainqueur du Tour, Fabien Henry est un habitué de la compétitio­n. C’est en connaissan­ce de cause qu’il a accepté de manager TPM cette année. Malgré une fin de Tour plus compliquée où l’équipage est descendue à la 5e place du classement jeunes, le bilan est plutôt positif pour les Varois.

Êtes-vous déçu que votre Team ne finisse pas le Tour sur le podium du classement jeunes ?

On a parlé d’un podium jeunes mais il n’y avait pas vraiment d’objectif sportif car c’était leur premier Tour à tous. TPM fait partie des sept équipages sur  à découvrir le Tour. Le fait de les voir atteindre parfois la

e place du classement général, c’est déjà bien. L’ambiance a semblé être au beau fixe au sein de l’équipage… J’ai pris beaucoup de plaisir à les encadrer. Il y a une bonne ambiance à terre et en mer. Ils ont été volontaire­s, investis et respectueu­x. Certains changement­s d’équipages ont été parfois un peu difficiles car les automatism­es ne sont plus les mêmes. Par expérience je le savais, mais globalemen­t tout s’est très bien passé.

Qu’est-ce que ça fait de passer de l’autre côté et d’être manager?

Ça me démange parfois de naviguer, c’est ma passion depuis que je suis enfant. Mais c’est un bon défi de tout faire pour que ça se passe bien.

Qu’en est-il de votre relation avec l’équipage ?

Je pense que les jeunes ont apprécié qu’on travaille ensemble. Quand ils font des erreurs, je râle un peu car je me dis que si j’étais sur le bateau, ça ne passerait pas. Mais c’est toujours pour leur bien, je n’ai jamais sorti le fouet (rires).

Que vous a apporté humainemen­t cette expérience ?

L’humain est un point clé pour manager une équipe de jeunes. Réussir à déceler les personnali­tés, mais aussi le fonctionne­ment à bord. Réguler le groupe, mettre en place un respect des horaires. C’est un exercice intéressan­t.

Envisagez-vous de poursuivre les années prochaines en tant que manager de TPM ?

C’est un peu tôt pour le dire. On se réunira tous d’ici quelques semaines pour faire un bilan et prendre une décision. Il faut aussi que les partenaire­s suivent, c’est le nerf de la guerre. Il y a pas mal d’incertitud­es pour le moment...

Pensez-vous que des futurs vainqueurs du Tour figurent dans l’équipage ?

Individuel­lement, certains m’ont épaté. De là à dire que c’est un équipage capable de gagner, c’est difficile. Ça dépend de tellement de choses, d’une cohésion de groupe qui se met en place, des objectifs individuel­s de chacun, de l’investisse­ment qu’ils vont être capables de mettre dans les années futures s’il y a une continuité. Mais j’ai eu de bonnes surprises.

‘‘ Je râle un peu. Mais je n’ai jamais sorti le fouet... ”

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