Une voie romaine entre les rochers du plateau de Caussols
Il faut se perdre dans le dédale de rochers du plateau de Caussols pour trouver la voie romaine. Dans ce paysage lunaire, pas un bruit, pas âme qui vive. Seuls au monde, empruntez le chemin des Claps – pierres plates en provençal – qui porte si bien son nom. Le chemin serpente dans la plaine désertique. Quelques maisons éparses, et puis, dans les bois, juste après une petite route sur la droite, un simple panneau de randonnée, sur votre gauche, annonce la proche voie romaine. Il faut continuer à pied, s’enfoncer dans le sous-bois, pour déboucher sur un chemin. Une pierre, puis deux, puis une véritable route pavée, qui traverse le plateau depuis plus de deux milles ans. À cette époque, les Romains, installés d’abord sur le littoral, à Marseille puis à Nice en 125 av. JC, ont conquis progressivement le haut pays en soumettant les tribus locales. Les voies romaines, qui reliaient les villes, marquaient leur domination et facilitaient le commerce. Les vestiges de la voie de Caussols sont visibles jusqu’au plan du Peyron à Gréolières. Cette route reliait la ville de Vence, très active à l’époque, à Castellane au Nord et au littoral au Sud. Aujourd’hui, la voie romaine de Caussols n’est visible à cet endroit que sur deux kilomètres environ. Il faut à peine 20 minutes à pied pour la parcourir, mais la balade vaut le détour. Au milieu des buissons de lavande qui mêlent leur
Trouver la voie romaine
Cordonnées GPS : ., . :
En venant de Gourdon :
Quitter la D pour emprunter le chemin des Claps, sur votre gauche. Le début de la randonnée se trouvera sur votre droite (au niveau du panneau de bois), avant la route à gauche.
En venant de Grasse :
Quitter la D pour emprunter le chemin des Claps sur votre droite. Continuer sur km environ. Le début de la randonnée se trouvera sur votre gauche (au niveau du panneau de bois) juste après l’avantdernière route à droite.
Possibilité de se garer juste au-dessus. odeur à celle du thym, la voie s’étire, bucolique. Le premier segment permet d’admirer le paysage désertique du plateau, avec ces rochers déposés là, comme au hasard. Puis la route s’enfonce sous un bois, apportant une fraîcheur salvatrice en cette période d’été. Les pierres finissent par disparaître sur le chemin, qui débouche sur la départementale 12. C’est la fin de cette parenthèse, hors du temps.