La femme du policier avait interpellé les gendarmes quelques heures avant
Si c’est à Cogolin, au domicile de Pascal Bienvenu, que le drame s’est noué, il avait pris ses racines à Cavalaire, au domicile des Daniel. Samedi soir en effet, vers h , Elodie Daniel quitte son domicile avec ses enfants, afin de se réfugier chez sa mère. Elle « interpelle » alors une patrouille de gendarmerie de la brigade de La CroixValmer, croisée dans les rues de Cavalaire, et leur rapporte des faits inquiétants. Son époux, Arnaud Daniel, a en effet exhibé son arme de service, au domicile, devant leurs enfants. Ils se sont disputés. Après qu’il a chargé son pistolet, toujours devant la famille, elle a décidé de quitter le domicile. La patrouille de gendarmerie lui demande alors si elle a été victime de violences, et si son mari est suicidaire. Aux deux questions, elle répond par la négative. «Pourla patrouille, on a affaire à un homme armé, certes, mais qui se trouve à son domicile, seul, il n’y a plus de risque particulier pour les tiers, a expliqué Ivan Auriel. Par sécurité, on n’intervient jamais à domicile d’une personne armée dont on ne connaît pas les antécédents. Il faut prendre des précautions d’usage pour éviter que l’intervention crée un trouble plus important que la personne qui dort chez elle tranquillement avec une arme. La patrouille rend compte à sa hiérarchie, qui rend compte au Parquet qui donne ces instructions: vous irez chercher l’homme le lendemain, pour qu’il vienne s’expliquer ».