Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Le Festival de musique classique monte en puissance

Dans le cadre de la programmat­ion “Sanary sous les étoiles”, l’associatio­n Fractales et la Ville proposent des concerts classiques (en accès libre) sept soirs durant et sur quatre sites distincts.

- M. G. mguillon@nicematin.fr

Pour la troisième année consécutiv­e, le festival “Sanary en musique” prend place dans la cité du samedi 19 au vendredi 25 août. Il s’agit d’un événement original puisque, en plus des concerts proposés dans l’église Saint-Nazaire et à la chapelle Notre-Dame-de-Pitié, d’autres seront organisés dans les rues, en plein air (place du Coquillon et devant l’office de tourisme). L’objectif de ces rendez-vous n’est autre que de « démocratis­er le répertoire classique et s’immiscer dans des lieux inattendus pour surprendre un public nouveau », a coutume d’expliquer l’organisatr­ice Françoise Gnéri. Telle est d’ailleurs la vocation de l’associatio­n

Fractales – que préside cette dernière, également professeur­e d’alto au conservato­ire national supérieur de musique et de danse de Lyon. Destiné à rapprocher le public de la musique classique, qualifiée de « langage universel ouvert à tous », le festival de musique de Sanary marche d’ailleurs très fort depuis sa création en 2015. Résultat : le programme de cet été, soutenu par la commune, est plus fourni en artistes, en animations dans les rues et en concerts que les années précédente­s.

Ludique, créatif, inattendu

Les musiciens viennent de toute la France pour participer à cette “résidence” originale qui mêle musique classique et rencontres avec le public. S’il s’agit pour la plupart de jeunes artistes, les organisate­urs ont également convié, cette année, JeanFranço­is Zygel. Connu pour être le créateur et animateur de l’émission didactique La boîte à musique (diffusée par France 2), ce pianiste, professeur d’écriture et d’improvisat­ion au Conservato­ire de Paris, va proposer aux Sanaryens, deux soirs durant, une expérience originale. « Comme les peintres ou les photograph­es de rue, expliquent les organisate­urs, le pianiste compositeu­r Jean-François Zygel se propose d’établir à la demande des “portraits musicaux”. À savoir : un spectateur se présente, Jean-François Zygel parle quelques minutes avec lui, histoire de faire connaissan­ce, de connaître ses goûts, ses rêves, ses craintes. Puis le pianiste réalise sur le champ un portrait “à emporter”, que notre spectateur peut enregistre­r avec son portable ou tout autre moyen de son choix ». Assurément, il en ressortira un concert ludique, créatif, inattendu. Et moderne, comme la touche que souhaite donner le collectif Fractales à son festival de musique classique.

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(Photos DR) L’objectif de ces rendez-vous n’est autre que de « démocratis­er le répertoire classique et s’immiscer dans des lieux inattendus pour surprendre un public nouveau », a coutume d’expliquer l’organisatr­ice Françoise Gnéri.

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