Un drone atterrit dans la cour de la prison de Valence
L’atterrissage d’un drone dans la cour de promenade de la prison de Valence ce mardi est une opération minutieusement préparée selon un syndicat de gardiens. Le contenu du colis n’a pas été retrouvé, et les enquêteurs recherchent toujours les destinataires et l’expéditeur. Au moment de l’atterrissage, une cinquantaine de détenus se trouvaient dans la cour. Ils n’ont montré aucun signe de surprise lorsque le drone a franchi le filet anti hélicoptère, pour se poser dans l’une des cours de la maison d’arrêt. Au contraire: ils ont entouré l’engin, pour le masquer des caméras. Puis le contenu du colis est passé de main en main. Pour le syndicat de gardiens UFAP UNSA Justice, peu de doute : le pilote du drone, à l’extérieur, avait un complice qui le guidait depuis l’intérieur, avec un téléphone. Alertés, les gardiens se sont immédiatement précipités dans la cour. Le drone a tenté de redécoller, sans y parvenir. L’un des détenus l’a alors projeté dans une seconde cour de promenade, où d’autres détenus ont tenté de récupérer ce qu’ils pouvaient. Puis eux aussi ont envoyé l’appareil au-dessus du mur d’enceinte, dans la zone neutre. Le syndicat UFAP UNSA Justice assure que l’engin coûte près de 1 000 euros. Soit ce qu’il transportait est donc plus cher, peut-être une grosse quantité de stupéfiants, soit il livrait quelque chose de difficile à se procurer. On craint évidemment un transport d’arme, type couteau en céramique.