JOURNÉE, FRÉJUS/SAINT-RAPHAËL - BERGERAC) L’Étoile est à côté de la plaque
FRÉJUS/SAINT-RAPHAËL - BERGERAC : - À Fréjus, stade Gallieni (complexe Guy-David), Bergerac Périgord bat l’Étoile Fréjus/Saint-Raphaël 1-0 (0-0). Arbitre : Antoine Valnet But : Belbachir (50e) Avetissements : Letievant (32e) et Dumas (86e) à l’Étoile ; Gnaleko (46e) à Bergerac. FRÉJUS/SAINT-RAPHAËL : Fabre – Delvigne (Gbizie 77e) – Marignale – Dumas – Letievant – Dao Castellana (Saffour 70e) – Gbohou – Orinel (cap) – Soly – Tlili – Mendy (Diaw 60e). Entraîneur : Charles Paquillé. BERGERAC : Loustallot – Zidane – Fuchs – Badin – Chehata (Bangre 74e) – Belbachir – Diarra – Jamai (cap) – Gnaleko – Bertho – Mayenga. Entraîneur : Fabien Pujo.
Non, l’herbe n’est pas toujours plus verte chez son voisin. C’est l’enseignement que l’on tirera ce matin de la rencontre jouée hier entre l’Étoile et Bergerac. Obligés de s’en remettre au stade Gallieni de Fréjus par la faute de plaques de gazon qui refusent de prendre racine sur leur pelouse raphaëloise, les Étoilistes ont en effet livré une partie à oublier. Battus par une
équipe qui a fini par y croire après une première mi-temps dont on ne retiendra que les coups de gueule de Charly Paquillé – hurlant : « mettez du rythme» ou encore « on joue à deux à l’heure » –, les Varois n’ont absolument rien montré.
Lents et maladroits
Fébriles en défense, trop lents au milieu de terrain et maladroits devant le but, ils n’ont véritablement inquiété le gardien qu’en fin de match sur une tête de Soly après un centre d’Orinel. On jouait alors la 70e et il fallait encore attendre dix minutes de plus pour voir les hommes de Paquillé obtenir enfin leur premier corner. Mais il était trop tard et la superbe frappe en pleine lucarne décrochée par Belbachir un peu plus tôt suffisait au bonheur de Bergerac (0-1, 50e). Déjà battus en ouverture du championnat sur le terrain de Bordeaux, les Varois concèdent un second revers hors de leur base et doivent être pressés de retrouver leur pelouse raphaëloise. Mais le calendrier les emmènera du côté de Grasse le week-end prochain. Ils pourront se consoler en se disant que ça laissera un peu de répit aux fameuses plaques de gazon de LouisHon. Mais pour l’Étoile, après seulement deux journées, le temps presse déjà.