Var-Matin (La Seyne / Sanary)

La garde-robe d’Audrey Hepburn aux enchères

Pour la première fois, une partie de la collection personnell­e de la légende hollywoodi­enne est mise en vente chez Christie’s à Londres.

- Burberry - Trench coat en coton beige Estimation : -£ (env.  -  €) Briquet - inscriptio­n gravée « My Fair Lady » - offert en décembre  par Gene Allen (directeur artistique américain, oscarisé pour My Fair Lady) - Estimation :  - 

Elle est l’une des plus grandes actrices hollywoodi­ennes des années 1950 et 60. Éternelle icône de la mode, Audrey Hepburn (19291993) incarne la grâce et le chic intemporel­s. Pour la toute première fois, une partie de la garde-robe de l’inoubliabl­e Eliza Doolittle dans « My Fair Lady » ,est mise aux enchères fin septembre par Christie’s Londres. Des pièces signées Givenchy pour la plupart, proche ami et créateur fétiche d’Audrey Hepburn. Rencontré en 1954, le styliste français lui a confection­né des tenues personnell­es et des looks pour de nombreux films. Comme cette robe cocktail en satin bleu, l’une des pièces phares de la vacation, portée par l’actrice en 1966 lors d’une séance photo pour la promotion du film « Voyage à deux ». Trench Burberry, lunettes noires, pantalons cigarette et ballerines colorées… la vente permet une véritable plongée dans le style vestimenta­ire des années 50 et 60. Elle fait la part belle aussi aux archives personnell­es d’Audrey Hepburn avec des objets divers, comme un poudrier gravé de ses initiales, un briquet « My Fair Lady » offert par Gene Allen, des photograph­ies privées, des portraits réalisés par de grands photograph­es, des manuscrits originaux annotés par l’actrice tels le script de « Breakfast at Tiffany’s »,… Autant de lots uniques, « qui n’ont jamais été vus sur le marché, et qui offrent sans aucun doute une nouvelle perspectiv­e de la vie remarquabl­e d’une femme remarquabl­e », commente Adrian Hume-Sayer, directeur du départemen­t Collection­s Privées chez Christie’s. « Chacun de ces biens représente ses choix de vie et sa philosophi­e de l’existence », précisent pour leur part Luca Dotti and Sean Hepburn Ferrer, les fils de l’actrice, à l’origine de ces vacations inédites. La vente se déroulera du 19 septembre au 3 octobre en ligne, et des enchères sous le marteau sont également organisées le 27 septembre à Londres. La moitié des bénéfices sera reversée à l’associatio­n The Audrey Hepburn Children’s Fund, pour soutenir l’éducation d’enfants défavorisé­s. Côté estimation­s, les lots démarrent à 100 livres et grimpent jusqu’à 80 000 livres (environ 113 euros et 90 000 euros). Des prix relativeme­nt raisonnabl­es qui ont toutes les chances de s’envoler. Pour rappel en décembre 2006, la robe noire d’Audrey Hepburn dans Breakfast at Tiffany’s s’était vendue pour 456 000 livres chez Christie’s (environ 677 000 euros), quasiment dix fois son estimation la plus basse. Un record à l’époque pour un objet associé à une star.

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Robe cocktail en satin cloqué bleu de Givenchy - Portée par Audrey Hepburn en  lors d’une séance avec le photograph­e William Klein pour la promotion du film Voyage à deux - Estimation :  -  £ (environ  -  €)
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