Le e escadron de spahis s’empare de Sainte-Anne
Arrivées en septembre pour remplacer leurs alliés italiens rappelés au pays, des unités allemandes s’étaient retranchées dans la villa Dupuy de Lôme (Sainte-Anne) et au fort de Pipaudon, essaimant des détachements au Broussan, à Robeuf et au col du Corps de Garde. Le août , après le débarquement, les événements se précipitent. Le , un bombardement sur Pipaudon cause la mort de quatre civils à la Patte d’Oie. Le à l’aube, un bataillon du e RTA provenant de Montrieux arrive au Broussan. Pendant qu’une compagnie part vers le Croupatier une autre se dirige vers Nèbre pour faire la liaison avec la colonne bloquée devant SainteAnne. Le au matin, le escadron de spahis algériens provenant du Beausset s’empare de SainteAnne. Guidés par des habitants, des tanks destroyers du RCA empruntent la route du Cimaï et avancent jusqu’à Nèbre. Alors qu’ils stationnent devant le monument aux morts, une salve d’obus provenant du Gros Cerveau s’abat sur eux, tuant le maréchal des logis André Magnien, chef du Dragon . Plus tard, encadrés d’obus et de rafales, d’autres chars foncent sur la RD vers Le Broussan. Dans le même temps, à la sortie de Sainte-Anne où ils se sont embusqués, les blindés des Spahis anéantissent une colonne ennemie débouchant des gorges d’Ollioules. Des camions flambent avec leurs passagers. Toujours le , l’avant-garde d’un autre groupe blindé arrive au col du Corps de Garde et bascule sur Toulon sous une grêle de projectiles. Le enfin, matraqués par des tirs de , les Allemands de Pipaudon se rendent. Il est h . La bataille d’Evenos est terminée. 1. Une tragique méprise cause la mort du lieutenant de vaisseau Louis Revel, des marins-pompiers de Toulon ,qui venait à sa rencontre.