Var-Matin (La Seyne / Sanary)

RETOUR À LA CASE BD POUR BOUDJELLAL

Toulon Mourad Boudjellal raconte son retour dans la bande dessinée, avec la sortie du 1er tome d’une série sur le RCT. Il a scénarisé l’histoire dans laquelle il se tourne en dérision

- PROPOS RECUEILLIS PAR LYLIAN CASIER

L’ex-éditeur retrouve ses premières amours. Il a scénarisé une bande dessiné sur le RCT et a d’autres plans en lien avec le neuvième art.

Dans son bureau sont épinglées plusieurs planches originales de BD, vestiges d’une époque où Mourad Boudjellal avait le neuvième art comme travail et hobby. Par nostalgie, peut-être, l’insaisissa­ble président du RCT a décidé de se mettre en scène dans une bande dessinée consacrée au Rugby Club Toulonnais à paraître aujourd’hui. Il nous raconte cette aventure démarrée il y a deux ans.

Pourquoi cette bande dessinée sur le RCT ?

C’est Guy Delcourt, (patron des éditions Soleil, Ndlr) qui me l’a proposée. Je ne savais pas si j’en avais envie, mais finalement, j’ai trouvé l’idée amusante.

Vous avez scénarisé votre personnage. Mourad a caricaturé Boudjellal…

C’est une idée du coscénaris­te, Benjamin Ferré. Mais je ne suis pas trop intervenu sur mon personnage. En revanche j’ai pensé toute l’histoire.

C’est une caricature ou c’est vraiment vous que l’on peut y voir ?

C’est un mix des deux. Le président un peu tyrannique, tel qu’il est décrit, existe en partie. Je n’ai pas de problème avec la caricature. Ce qui est dans l’excès ne me pose pas de souci. Ce qui signifie qu’il y a quand même un peu d’excès.

Tout le monde en prend pour son grade. Clermont, les médias, la Ligue…

C’est du second degré. J’espère que les Clermontoi­s auront suffisamme­nt d’humour pour le comprendre. La BD est un monde imaginaire et toute ressemblan­ce avec des personnage­s ayant existé est fortuite… (rires)

Il y a quand même un méchant, Sââl Har Hykap (Salary cap), qui a l’air très vrai

Absolument. J’avais quelques comptes à régler (rires).

Un mot revient très souvent, « raplaplote­r », pourquoi ?

Parce que Toulon.

Wilkinson et Laporte en héros, c’est une preuve de respect ?

Absolument. Je tiens d’ailleurs à signaler que Bernard est dans la réalité comme dans la BD. Peutêtre même que la réalité est au-dessus de la fiction (Il éclate de rire).

Le maire, Hubert Falco, est aussi bien présent

Il fait partie de l’entourage de l’équipe. On a vécu des moments sympas avec lui. J’ai de l’affection pour cet homme sincère. Je l’ai vu dans des états incroyable­s pour le RCT, même lorsqu’il était encore Ministre. Ce n’était pas du cinéma.

Chose étonnante, vous ne la dédicacere­z pas. Pourquoi ?

Je ne m’en sens pas capable. J’ai été tellement de l’autre côté, que je ne me sens pas légitime. Après, c’est sûr, je ferai une exception quand on me la tendra. Et peut-être une deuxième au festival d’Angoulême, avec lequel j’ai un lien particulie­r. Ça s’arrêtera là.

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