août , la ville est libérée
La commune d’Ollioules a été libérée le août et cette date est restée gravée dans la mémoire des Ollioulais qui ont vécu cette journée historique. Parmi eux, l’un des témoins de ces heures capitales, Jacques MartinaFieschi, ancien adjoint au maire, qui habite toujours à proximité même du lieu des derniers combats, au croisement de l’avenue Clemenceau et de la RDN. La municipalité a d’ailleurs donné le nom de -août à ce carrefour et les commémorations commencent chaque année en ce lieu emblématique.
La Nationale “nettoyée”
En ce jour d’août , Jacques Martina-Fieschi sait, grâce à la radio, que la libération est en route et que les résistants ollioulais, sous la conduite de M. Claessens, garagiste avenue Clemenceau, sont prêts. Dans la matinée, c’est l’arrivée des Forces Françaises de l’Intérieur Il y a ans, les libérateurs entraient dans le village.
(FFI) qui nettoient sur leur passage la résistance allemande tout au long de la Nationale , de Toulon à Marseille, via Ollioules. Quelques heures plus tard, l’armée de Libération du Général de Lattre de Tassigny reprend à l’ennemi une partie du village jusqu’à l’avenue Clemenceau et attaque le fort du Gros Cerveau où se trouve un poste d’observation allemand. Dans l’ouvrage Regard sur un terroir, Ollioules, publié par le foyer Pierre-Singal, Jacques Martina-Fieschi
retrace les derniers combats avant la libération : « La colonne allemande s’avançait. Venant de Toulon, un char Sherman s’était mis en batterie sur le pont de la Reppe, ainsi qu’un deuxième à l’ancien abattoir au quartier SaintJoseph. Ils se tiraient dessus de part et d’autre. Pendant trois quarts d’heure, les balles ont sifflé autour de moi, j’ai cru que j’allais mourir. Chargée de soldats, de munitions et de fûts d’essence, une colonne de à camions allemands a finalement été stoppée sous le feu des tanks, des armes automatiques, des mitrailleuses lourdes et des fusils mitrailleurs, avant d’exploser et de brûler. » Jacques Martina-Fieschi parvient alors à regagner sa maison et sa famille, constatant alors les dégâts. « La bataille a duré trois quarts d’heure avec une telle intensité que les platanes étaient incendiés, notre maison et celle de notre voisin étaient criblées de balles, la teinturerie Maunier était en feu. Quand le combat s’est
arrêté, nous nous sommes approchés des camions allemands, leurs occupants avaient été tués ou brûlés au volant de leur véhicule, ou fait prisonniers. Ollioules était libérée ».
La cérémonie du e anniversaire de la Libération a lieu aujourd’hui à h, rassemblement au carrefour du -août. À h, bal de la Libération, place JeanJaurès et à h, feu d’artifice.