«On a senti passer la canicule»
Richard Peyrin est le directeur d’établissement de la zone Provence-Alpes. Il gère, entre autres, la gare de Toulon et explique pourquoi l’été est une période charnière pour la plus grosse « halte » du Var, qui accueille 700 000 voyageurs en juillet et août.
L’été, est-ce un moment clé à Toulon ?
On passe de voyageurs par jour à les gros week-ends. C’est un gros surplus à gérer.
Comment gère-t-on cet afflux de clients ?
On s’adapte. On renforce l’accueil, surtout le week-end. On planifie tout, dès le mois de mai, pour gérer au mieux. On prépare aussi les stocks en eau et en nourriture, en cas de crise. Il y a d’ailleurs une cellule de crise qui est renforcée en période estivale, en lien avec la préfecture. Et sur un plan purement technique, on rallonge le temps de stationnement des trains d’une à deux minutes pour que les gens montent et descendent tranquillement.
Cette gare a-t-elle une particularité ?
La clientèle vient vraiment de toute la France, voire même au-delà. Il y a beaucoup, beaucoup de vacanciers et de familles. Et puis il y a l’autotrain, c’est-à-dire des gens qui descendent avec leur voiture, mais dans deux trains différents. Avec les départs en ferry pour la Corse, Toulon est une très grosse gare auto-train.
Comment se comportent les voyageurs ?
On ressent souvent une petite tension, liée au stress du départ en vacances, à la présence des enfants ou encore aux retards de trains.
Il faut ajouter à cela la chaleur, qui, globalement, tend les relations. Je peux vous dire qu’on a senti passer la canicule (rires).