Cambriolages élucidés : trois coupables condamnés
Le 2 août, une femme de 19 ans, récidiviste, et deux comparses ont pénétré dans deux domiciles toulonnais. Interpellés le jour même, ils ont pris jusqu’à 8 mois de prison et ils ont été écroués
Un appartement et une villa cambriolés dans la même matinée, le 2 août dernier, à Toulon et une tentative avortée dans une résidence des environs. Ces séries d’infractions ont conduit, ce vendredi, une jeune femme et deux hommes – âgés tous les trois de 19 ans – à la barre du tribunal correctionnel de Toulon. Placés en détention provisoire depuis le 4 août, ils répondaient de deux vols avec effraction et d’une tentative (en état de récidive pour la prévenue), avec un larcin composé de bijoux, bibelots, tickets restaurant, vêtements. Le jour des faits, un témoin avait alerté la police en constatant la présence de trois individus suspects dans les environs d’une résidence toulonnaise. ces derniers allaient de hall en hall en activant les interphones.
Ils encouraient et ans de prison
Quelques minutes plus tard, le trio été appréhendé à bord d’une Citroën, dans le coffre était « garni » du kit parfait du cambrioleur (tournevis, gants, clef à molette…). Des recoupements étaient faits avec des cambriolages commis un peu plus tôt dans la journée. La représentante du ministère public a requis 2 ans de prison pour Diana J. t un an pour Charly R. et Dean R.; rappelant que ces derniers encourent respectivement 14 et 7 ans de prison. En défense, Me Susini (barreau de Toulon) a sollicité la requalification de la tentative de vol en dégradation. Quant à la sanction, il a plaidé sur la personnalité et le vécu des trois mis en cause. « Ils vous ont livré les confessions de leur misère et de leur situation matérielle difficile.Elle est née à Marseille et les deux autres sont serbes. Ce sont trois misérables des temps modernes. » Il a poursuivi sur le sort des Roms, les persécutions, le fait qu’aucun employeur ne leur donne leur chance. « Ils vivent une véritable exclusion. » Selon lui, leurs actes ne s’excusent pas mais s’expliquent. Le tribunal a rendu son délibéré : 8 mois de prison pour la jeune femme et 4 mois pour les deux hommes, avant mandat de dépôt.