Var-Matin (La Seyne / Sanary)

La marche était trop haute

Trop vite dépassé, Saint-Raphaël n’a pas fait illusion hier en demi-finale du Trophée des Champions face au PSG (28-35). Le SRVHB disputera la petite finale demain contre Montpellie­r

- THOMAS LOISEL

PSG - SAINT-RAPHAËL : - À Rouen (Seine-Maritime), Paris SG bat Saint-Raphaël 3528 (17-11). Spectateur­s : 2000 environ. Arbitres : MM. Buy et Duclos. PSG : Corrales (4 arrêts dt 1/3 pen), Omeyer (11 arrêts dt 1/3 pen) ; Gensheimer (6/9 dt 2/3 pen), Mollgaard, Stepancic (5/6) Sagosen (8/9), Kounkoud (1/1), Remili (5/8), Abalo (1/2), L. Karabatic (2/4), Hansen (1/3 dt 1/1 pen), Narcisse (2/4), N. Karabatic (2/4), Nahi (2/2). Entraîneur : Serdarusic Saint-Raphaël : Demaille (2 arrêts dt 0/2 pen), Popescu (13 arrêts dt 1/2 pen) ; Krantz (2/2), Simicu (4/10), Abily (2/2), Sarmiento (1/3), Lynggaard (1/2), Jurka (4/5), Caucheteux (7/9 dt 4/6 pen), Vigneron (2/2), Trottet (0/1), Krakowski (2/2), Dipanda (2/7), Karalek (1/1), Hmam. Entraîneur : Da Silva

Si l’absence de Xavier Barachet – qui ne devrait reprendre la compétitio­n qu’en 2018 – était sur toutes les lèvres, le SRVHB comptait jouer à fond son statut d’outsider pour la première levée officielle de la saison. Privés de la finale de la coupe de la ligue en avril dernier au buzzer par les Parisiens (31-32), Saint-Raphaël n’a cette foisci jamais été en mesure de contrecarr­er les plans du triple tenant du titre, la faute à une machine parisienne déjà parfaiteme­nt huilée et à un démarrage bien trop chaotique. Relégué à -5 ou 6 tout au long du match, Saint-Raphaël ne pouvait qu’admettre la supériorit­é du finaliste de la dernière Ligue des Champions : « Certes, le PSG a été plus fort,

mais en jouant la peur au ventre, la mission devenait encore plus compliquée. On doit avoir davantage un mental de gagneur et montrer plus d’envie» soufflait Raphaël Caucheteux. Auteur de quatre des cinq premiers buts parisiens, Stepancic plantait le décor tandis que le SRVHB peinait à donner sa pleine mesure (52, 7e). À l’énergie et au gré d’une attaque un brin plus prolifique, à l’instar de Miroslav Jurka, la formation raphaëlois­e s’accrochait (10-6, 17e ; 11-8, 20e). Si les Varois proposaien­t des séquences offensives intéressan­tes et parvenaien­t à tenir les tireurs parisiens en respect, la marge de manoeuvre du club de la capitale était si importante que l’écart augmentait à vue d’oeil à l’approche de la mitemps (16-11, 28e).

Aveu d’impuissanc­e

Malgré des intentions louables de jouer chaque ballon à fond sur le jeu de transition, la troupe de Joël Da Silva payait au prix fort le moindre relâchemen­t (2014, 35e). Loin d’abdiquer, les Raphaëlois trouvaient la mire aux ailes par Vigneron et Caucheteux pour rester dans le coup (22-17, 40e). La base arrière varoise n’était pas en reste, sauf que le PSG avait une telle maîtrise que le débours augmentait (2922, 46e). Lâchant du lest dans le final (34-25, 56e), le SRVHB n’avait tout simplement pas les armes : «On est tombés sur plus fort, le PSG a fait un très bon match mais nous, on n’a pas réussi à développer notre jeu habituel. On a toujours couru derrière le score et à force on s’est essoufflés » soulignait Adrien Dipanda. Quatrième de l’édition 2016, Saint-Raphaël espère faire mieux aujourd’hui lors de la petite finale (17h).

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(Photo Gaëlle Louis) La défense de Saint-Raphaël a eu du mal à contenir Daniel Narcisse et ses partenaire­s.

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