« Nous visons la 6e place »
Pour cette première à domicile, les présidentes du TSCV Jeanne-Marie de Torres et Perrine Paul ont tenu à prendre la parole, pour expliquer leur choix et piquer au vif leurs joueuses
Veille de match, mais en tenue quand même, photo officielle oblige. Après la pose, les présidentes Perrine Paul et Jeanne-Marie de Torres ont fait un point sur la saison 2017-2018. Net, précis et sans effet de manche.
Quelles sont les ambitions des présidentes pour cette saison ?
Sur un plan purement sportif, nous visons la
e place du championnat (les premiers sont qualifiés pour les play-offs, Ndlr) et un parcours honorable en coupe de France. C’est, nous pensons, en adéquation avec nos moyens et notre potentiel. Au niveau de l’extrasportif, nous souhaitons continuer sur la lancée de la saison dernière, avec un taux de remplissage satisfaisant du palais des sports, des partenaires de plus en plus nombreux et une gestion économique saine. Les fonds propres ont été reconstitués.
Pour atteindre cette
place, il ne faudra pas commettre beaucoup d’erreurs...
e L’an passé, nous avons eu un déficit de victoires à domicile (trois, pour deux nuls et quatre défaites en saison régulière, Ndlr). Nous pouvons comprendre et accepter la défaite face à plus fort, mais pas face à des équipes à la masse salariale inférieure, quand cela se joue essentiellement sur l’envie, la hargne. D’ailleurs, ce n’est pas parce que nous avons choisi, ces dernières années, de structurer le club que la masse salariale a baissé. Au contraire. Aujourd’hui, nous avons le budget de LFH (, million d’euros, derrière Brest à ,, Metz à , et Issy-Paris à ) et % de ce budget est affecté à la e masse salariale. Nous avons d’ailleurs la possibilité financière de recruter jusqu’au er janvier. Mais on se réserve ce droit, on va voir... En attendant, cette saison, nous espérons voir une équipe conquérante à domicile. C’est la priorité.
Ces mauvais résultats à domicile expliquent-ils le choix de ne pas renouveler Thierry Vincent à l’issue de la saison ?
En partie, mais pas seulement. On s’est dit qu’au bout de neuf ans de travail en commun, il serait bon de changer. Neuf ans, dans le monde du sport professionnel, c’est très long. Y a-t-il une usure ? Est-on tombé dans l’habitude ? Est-ce qu’on a tort ou raison de se séparer de lui ? On ne sait pas. C’est une décision qui a été dure à prendre, nous avons de l’affection pour Thierry. Mais on pense qu’il est temps pour un nouveau challenge.
Dès cet été, il y a eu du changement, également, au niveau du staff médical...
Oui, toujours dans l’optique de la structuration du club, nous avons travaillé sur l’aspect médical. Jean-Jacques Raymond est désormais notre médecin référent et Lucas Sépulcre notre nouveau kiné. La préparation physique est aux mains d’Emmanuel Milléri et Jérémy Olives. En cas de blessures, en trois heures, nous avons une image, un diagnostic et des soins adéquats. On se conforme peu à peu aux exigences du monde
‘‘ Nous espérons voir une équipe conquérante à domicile ”