Ali Baddou : « J’aime créer une petite tribu »
MagazineL’animateur succède à Anne-Élisabeth Lemoine à la présentation de C l’hebdo, sur France 5
A nne-Élisabeth Lemoine devenue reine de Cà
vous, elle confie les commandes de C l’hebdo ,une émission qu’elle a lancée l’an dernier, au journaliste Ali Baddou. Dans quel état d’esprit reprenezvous une émission qui n’en est qu’à sa deuxième année d’existence ? J’ai l’impression que cela se passe naturellement, avec une sorte d’évidence. Babeth [AnneÉlisabeth Lemoine, ndr] a fait le plus dur l’an dernier en créant le samedi un rendezvous qui n’existait pas. Il s’est imposé comme une vraie offre sur France 5. Donc c’est une chance et cela me simplifie quand même largement la tâche.
Comment comptezvous poser l’empreinte Ali Baddou sur C l’hebdo ?
En me glissant dans les babouches de Babeth (rires) ! Plus sérieusement, il va falloir quelques numéros pour que je sois à ma main. Ce qui me rassure, c’est que j’ai déjà connu l’exercice en présentant
La Nouvelle Édition, sur Canal+, ou à la radio. Et j’aime les bandes, créer une petite tribu. Quand les choses deviennent tellement naturelles qu’on n’a plus besoin de passer la parole, car elle circule de manière totalement fluide.
Pour ceux qui ne l’ont pas encore vue, comment définiriezvous cette émission hebdomadaire ?
Simplement, c’est le rendezvous d’actualité du weekend ; un endroit où on prend le temps de l’analyse et du
décryptage d’une information derrière laquelle on court du lundi au vendredi. Il y a un ton auquel on tient énormément, celui de la bienveillance et de la convivialité.
Estce facile de travailler sur une émission qui ne revient qu’une fois par semaine ?
Non, parce que c’est à la fois un sprint et un marathon. On débarque le lundi au bureau. Jusqu’au mardi, le tempo est assez lent. On voit les grands sujets qui commencent à s’imposer dans la semaine, à construire le conducteur. Le mercredi, ça s’accélère un petit
peu, on pense aux invités et on ajuste le conducteur. Et cela devient un sprint le jeudi et le vendredi, où très souvent on met tout par terre, car il y a un sujet qui s’impose et qu’il faut traiter.
C l’hebdo vatelle permettre à Ali Baddou de se poser sur une chaîne ?
J’y compte bien (rires) ! Comme à la radio, quand on passe de France Inter à France Culture, on a le sentiment d’appartenir à la même maison, en passant de France 3 à France 5, j’ai le sentiment d’être dans une grande
maison commune, France Télévisions.
C l’hebdo
à 19 heures sur France 5