Maëlys: deux juges saisis, l’enquête piétine sur le terrain
Une information judiciaire contre X du chef « d’enlèvement et séquestration d’un mineur de 15 ans» a été ouverte et deux juges désignés pour mener l’enquête sur la disparition de la petite Maëlys, alors que, sur le terrain, les recherches poursuivies depuis une semaine semblent atteindre leurs limites. Le procureur adjoint de Grenoble, Laurent Becuywe, a souligné hier que les gendarmes avaient depuis procédé à plus de deux cents auditions et à une quarantaine de perquisitions. « Les investigations sur le terrain sont arrivées presque au bout. Peut-être [sont-elles] déjà arrivées jusqu’au bout. »
Les deux suspects remis en liberté
Le magistrat est revenu sur la remise en liberté, la veille au soir, de deux personnes mises en garde à vue dans le cadre de cette affaire. Ces deux connaissances, 34 ans tous les deux, avaient été interpellés jeudi et vendredi. «[Elles] avaient des éléments sur lesquelles il fallait qu’elles s’expliquent [...]. Dans l’état, il a été décidé que ces éléments n’étaient pas des charges Le regard de Roselyne Bachelot sur l’actualité permettant de les déférer devant le juge d’instruction. » Ces deux gardes à vue ont été levées avant l’expiration du délai légal de 48 heures, ce qui laisse la possibilité aux enquêteurs de réentendre les deux hommes le cas échéant. «Mon client nie tout à fait avoir participé en quoi que ce soit à cet enlèvement », avait assuré l’avocat du premier homme interpellé, Me Bernard Méraud. Cette connaissance du marié reconnaît
d’un tiers du nombre des députés, l’instillation d’une dose de proportionnelle ou la suppression du Conseil économique social et environnemental. Or le Président avait annoncé début juillet que tout serait bouclé sur ce sujet avant un an. Il est vrai qu’il est bien difficile pour une majorité de se faire hara-kiri dans l’allégresse… Toutefois, ne faisons pas la fine bouche, cet entretien est bien la feuille de route du quinquennat, la référence qu’utiliseront ses soutiens et ses adversaires. Le n° du Point est donc à garder dans vos dossiers ! toutefois « avoir eu des contacts plus particuliers que d’autres personnes, au cours de cette soirée, avec l’enfant », avait-il ajouté sans plus de précisions.
Pas de résultat pour la «battue citoyenne»
Cet homme, qui « habite chez ses parents », «vit de petits boulots et d’intérim» et est « actuellement en arrêt maladie» ,a «fourni un certain nombre d’explications qui paraissent a priori plausibles », selon l’avocat. Qui indique que son client a admis avoir nettoyé son véhicule au lendemain du mariage, mais pour une bonne raison : il avait convenu de le vendre quelques jours plus tard et l’acquéreur potentiel aurait confirmé ses dires. Entretemps, la disparition de la fillette continuait de susciter une vive émotion. Munies de gilets jaunes et de cartes topographiques, plusieurs centaines de personnes ont répondu hier à un appel lancé sur les réseaux sociaux et participé à une « battue citoyenne », sans résultat.
d’essai qui constituait à faire fuiter une hypothèse de travail pour tester son acceptabilité avait montré sa dangerosité en mettant l’opinion à feu et à sang. Troisième ingrédient: diviser pour régner. Auparavant, l’exercice convenu de la grand-messe sociale n’était qu’un stérile jeu de rôles où chacun jouait la surenchère pour exister. Cet été, les représentants des salariés et des entreprises, chacun à leur tour, ont travaillé avec les services de Muriel Pénicaud et avancé leurs pions. A bien y réfléchir, la révolution copernicienne avancée pompeusement par le président de la République ne réside pas tant dans les mesures mais bien dans le transfert institutionnel massif de compétences enregistré à cette occasion. Le débat sur la politique sociale se fait maintenant entre le gouvernement et les partenaires sociaux, sans intervention du Parlement réduit à un rôle d’enregistrement. Les syndicats ne s’y sont pas trompés et leur bienveillance n’est que la reconnaissance due à l’influence nouvellement acquise et que certains jugeront peut-être exorbitante. Vous avez dit: « Révolution » ?
fussent-ils de qualité, mais recrutent des personnalités qui, par leurs aspérités, accrochent le téléspectateur autrement vite rassasié par un fil purement informatif. Quant à la VOD, elle a soif de contenus et les fictions ont installé les politiques comme des héros romanesques, de House of Cards à Baron noir. Les patrons de chaînes – qui n’ont ni le goût ni la vocation à constituer un bureau de bienfaisance pour politiciens en détresse – ne s’y sont donc pas trompés et font appel aux politiques pour alimenter le débat et l’audience. Ceci établi, ne nous voilons pas la face, la question est clairement posée d’une éthique du comportement de part et d’autre, sauf à alimenter un procès en connivence nuisible à la démocratie. Le principe cardinal sur lequel il est hors de question de transiger est que le passage d’une rive à l’autre – journaliste devenu conseiller du prince ou politique devenu éditorialiste professionnel – est un Rubicon que l’on franchit sans retour possible. Le journalisme est une fonction trop noble et trop utile pour être instrumentalisée. Cela n’interdit pas d’exprimer des opinions, bien au contraire, mais elles ne sauraient être au service d’une quelconque boutique partisane, de façon même occulte. Chers lecteurs de Nice-Matin vous pouvez donc compter sur ma liberté, m’écrire pour m’exprimer votre désaccord ou votre assentiment, et être assurés que les très rares lettres d’injures ont été et seront salutairement jetées à la poubelle…
Dans mon éditorial de dimanche dernier, j’ai indiqué qu’un dîner avait réuni les couples Macron et Sarkozy dans la résidence d’été de ce dernier. Cette rencontre amicale a bien eu lieu, mais à l’Elysée, et sur invitation d’Emmanuel et Brigitte Macron. La rectification ne relève pas du « détail » et je prie monsieur et madame Sarkozy de m’excuser de cette erreur.