Un procédé récent
Le traitement par embolisation des fibromes utérins a pris son essor à la fin des années . « Cette technique a été développée par une équipe française à Paris. La première publication internationale à ce sujet date de , commente le Dr Novellas. Des patientes présentant des utérus polymyomateux avaient bénéficié d’embolisation pour réduire la vascularisation des fibromes avant la chirurgie d’exérèse. L’objectif était d’éviter qu’elles ne perdent trop de sang et qu’il faille les transfuser au cours de l’opération. Seulement, certaines d’entre elles n’étaient jamais revenues pour l’opération chirurgicale notamment parce qu’elles ne souffraient plus. Les médecins se sont alors aperçus que l’embolisation avait neutralisé les lésions. L’idée leur est alors venue de proposer cette séquence thérapeutique pour traiter les fibromes. »
Le stress aggraverait le risque de fausse couche
Voilà une nouvelle qui ne va pas aider les personnes angoissées. Une étude récemment publiée dans le Scientific Reports tend à démontrer que les antécédents d’exposition au stress psychologique augmenteraient de % le risque de fausse couche. Les cas d’avortement spontané intervenant avant semaines sont assez courants puisqu’ils concernent % des grossesses. Au moins. Car dans certains cas, ils se produisent dans les tout premiers jours et ne sont pas donc recensés. Les scientifiques avancent ici l’hypothèse que plus une femme est exposée ou présente des antécédents d’exposition au stress psychologique (traumatismes émotionnels, problèmes sociaux, conflits dans le couple ou au travail, etc. mais lorsqu’elles ont déjà vécu une fausse couche) plus elle libère des hormones qui peuvent impacter de manière négative certaines voies biochimiques nécessaires à la grossesse. Les auteurs de l’étude proposent entre autres d’accompagner les femmes ayant un désir d’enfant ou en début de grossesse sur le plan psychologique.