NATIONAL - ÉTOILE FRÉJUS/SAINT-RAPHAËL Charly Paquillé jette l’éponge !
C’était la défaite de trop. À la suite du dernier échec de son équipe, face à Marseille (0-2), l’entraîneur de Fréjus/Saint-Raphaël, Charly Paquillé, a fait parvenir sa démission au président Alexandre Barbero. Joint par téléphone, Paquillé expliquait sa décision hier matin : «Trois échecs en cinq matchs, c’est trop par rapport à nos ambitions du début de saison (l’accession en National). Je connais les règles du jeu, il n’est pas question pour moi de m’accrocher à mon poste. J’assume mes responsabilités et je démissionne donc. Je l’ai fait savoir au président Barbero, pour le bien de l’Étoile évidemment. Il faut réagir et je souhaite bonne chance à mon successeur pour trouver le remède à ce constat d’échec inexplicable… C’est une immense déception, d’autant que j’ai toujours défendu mes joueurs, même dans certains mauvais moments…».
Cabezas prend la suite
Après deux défaites inaugurales, contre le Stade Bordelais (1-3) et face à Bergerac (0-1), l’entraîneur avait calmé les critiques, rappelant qu’il s’agissait des mêmes éléments que l’on applaudissait quelques mois plus tôt en coupe de France. Malgré un léger sursaut (nul à Grasse et victoire contre Paulhan-Pézenas), les Fréjusso-Raphaëlois sont retombés dans leurs travers contre une jeune équipe marseillaise. Hier après-midi, le club a publié un communiqué. Finalement, Paquillé, qui avait pris la tête de l’équipe première en décembre 2015, va bien quitter sa fonction, mais pas l’Étoile. «L’Étoile Fréjus Saint-Raphaël prend acte du souhait de Charles Paquillé de prendre du recul (...) Charles Paquillé reste à la disposition du club». Pour tenter de faire réagir une équipe en panne de résultat (et d’état d’esprit), les dirigeants ont décidé de faire confiance à Jean-Noël Cabezas. Arrivé cet été en provenance de Clermont, il partageait jusqu’à présent le rôle d’entraîneur de l’équipe première avec Charly Paquillé. Désormais seul à la tête de l’équipe, l’ancien attaquant toulonnais va devoir trouver les mots et les solutions, sous peine de voir l’Étoile jouer sa peau en National 2 au lieu de l’accession en National.