Une deuxième saison loin du coeur
L’air de rien, ils trouvent toujours le moyen de positiver. Du moins de relativiser. Les Boucaniers s’apprêtent à vivre leur deuxième saison loin de leur patinoire de La Garde (1). Elle démarre samedi à Avignon. Encore contraints de s’exiler à Marseille, pour s’entraîner et jouer, les hockeyeurs toulonnais pourraient trouver le temps long. Mais non. « Ça passe vite. Et le fait de ne pas avoir notre patinoire, ça soude encore plus le groupe », veut convaincre Maxime Raffaelli, joueur du club qui endosse le costume d’entraîneur principal en D3.
Drzik vers Marseille
Il remplace Jozef Drzik, du moins de manière temporaire. Le défenseur slovaco-français évoluera cette saison sous les couleurs de Marseille (D2). Il reste toutefois investi dans le club, notamment avec le hockey mineur, et doit reprendre son poste dans un an. Véritable leader sur et en dehors de la glace, Drzik « va manquer », concède Raffaelli, qui veut s’inscrire dans la continuité. « J’attends beaucoup au niveau de la discipline. Je veux que les joueurs se donnent à 100 % et qu’il y ait une bonne entente. L’objectif, c’est de faire au moins aussi bien que la saison passée (Toulon a été éliminé au premier tour des playoffs, Ndlr). »
Le retour de têtes connues
Pour compenser la perte de Drzik, mais aussi de Krivochtchekov (Marseille) ou de Lei, les Boucaniers ont misé sur des têtes bien connues. Rives (Marseille), Merbah (Asnières) et Boulard effectuent leur retour en jaune et bleu. Ils sont rejoints par des jeunes Marseillais, en recherche de temps de jeu, et quelques joueurs issus des loisirs. « Mine de rien, on a une petite équipe assez sympa », continue Maxime Raffaelli, plus que jamais attaché aux Boucaniers. Seule la passion leur permettra de surmonter les épreuves traversées par le club. Et de revenir plus forts que jamais, à La Garde. Un jour... 1. La charpente doit être rénovée. La réouverture, d’abord programmée pour 2017, puis 2018, a été repoussée au printemps 2019.