Ryanair supprime deux mille vols d’ici fin octobre
La compagnie aérienne irlandaise Ryanair a annoncé vendredi la suppression de 40 à 50 vols par jour pendant six semaines jusqu’à la fin octobre, soit 1 680 à 2 100 vols. Objectif: améliorer sa ponctualité. «En annulant moins de 2 % de nos vols au cours des six prochaines semaines, jusqu’au démarrage des horaires d’hiver début novembre, nous pouvons [...] restaurer la ponctualité au niveau de notre objectif annuel de 90%», a expliqué Robin Kiely, chef de la communication de Ryanair, dans un communiqué. Le transporteur aérien low-cost a précisé que son taux de ponctualité était « tombé sous 80 % durant les deux premières semaines de septembre» en raison de délais générés par l’intensité du trafic, de grèves, de conditions météorologiques défavorables et de l’obligation de respecter les congés des pilotes et des équipages.
Prévenue six jours avant sans explication
« Nous présentons nos sincères excuses au petit nombre de clients affectés par ces annulations et ferons de notre mieux pour leur trouver un autre vol et/ou les rembourser en totalité », précise le communiqué. Vanessa Martin, une Varoise de 29 ans, est l’une d’entre eux. Avec quatre collègues de travail, elle devait prendre le Nice-Dublin du 21 septembre et le vol retour du 25 septembre. Elle a été informée de l’annulation des vols par un SMS, vendredi à 20h50, lui demandant de consulter ses e-mails. « Sur le site de Ryanair était juste mentionnée l’annulation, sans autre explication, préciset-elle. Il était trop tard pour appeler la compagnie, alors j’ai essayé le chat en ligne. Mais, pendant deux heures, il y avait entre 40 et 60 personnes en attente, sans possibilité de se faire entendre. » Hier matin, elle a appris que les autres vols étaient complets et son voyage, pour lequel elle avait économisé pendant un an, définitivement compromis. « Ça me semble fou de prévenir ses clients si tard, sans possibilité de se retourner. J’ai demandé un remboursement, mais je n’ai pas eu de confirmation de Ryanair, je vais devoir me battre. Je sais déjà que je vais perdre 200 € sur les réservations d’hôtels faites sans assurance », conclut-elle.