Anaïs Mosdier revient bronzée “Bruno (Seren) a toujours été là pour moi, c’est comme un ” deuxième papa...
Après la belle médaille de bronze obtenue en coupe d’Europe à Berlin fin juillet, Anaïs Mosdier a confirmé son potentiel lors des championnats d’Europe junior qui viennent de se tenir à Maribor en Slovénie !
Ippon libérateur en repêchage
Intégrée à l’équipe de France, elle concourrait dans la catégorie des moins de 48 kg et c’est une nouvelle médaille de bronze que la Toucassine a remporté lors de ce championnat continental, preuve de son indéniable talent et de sa progression régulière. La judokate a pu se confronter aux meilleures spécialistes européennes en battant l’Espagnole Célia Hidalgo Ledo, puis l’Azérie Leyla Aliyeva. Las, elle s’est inclinée en demi-finale contre l’Espagnole Laura Martinez Abelenda. Mais sa victoire par ippon en repêchage contre l’Italienne Alessia Ritieni lui a permis de décrocher la breloque de bronze, ex-aequo avec l’Azérie Gultaj Mammadaliyeva. Son intégration dans des stages de préparation avec l’équipe nationale - dont celui préparatoire aux récents championnats du monde senior de Budapest où elle était remplaçante, - lui ont indéniablement fait franchir des paliers et ouvert les portes des plus grandes compétitions.
Toujours fidèle à son club
En outre, la fédération française de judo vient de l’inscrire dans son ambitieux projet Tokyo 2020, signe des espoirs qui sont placés en elle. Une belle carrière sportive s’annonce donc, d’autant qu’Anaïs vient de faire sa rentrée à l’INSEP Paris (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance). Mais elle n’oublie pas son club formateur et de coeur où elle est toujours licenciée, le judo-club de Solliès-Toucas et son entraîneur Bruno Seren qui officie au dojo depuis 40 ans. « Bruno a toujours été là pour moi, c’est comme un deuxième papa. Ce club a un format idéal. Revenir ici, c’est comme se ressourcer, c’est ma soupape. De plus, j’essaie de venir animer quelques cours avec les petits pour créer du lien avec les enfants et rendre un peu au club ce qu’il m’a apporté » confie une Anaïs Mosdier avec qui il faut et faudra compter sur les tatamis.