QUELQUES DESSOUS DU FILM
Les trucages
« Pour les scènes au Maroc, en fait, on était juste sur le parking du studio, avec juste du sable et quelques figurants. Tout le reste a été fait en D. Les Américains font ça depuis ans et ça s’est enfin démocratisé, donc on peut enfin le faire, donc c’est un budget raisonnable qu’on avait. »
Les acteurs
- Laurent Lafitte en Pradelle, lieutenant fou et cruel : « Ce petit geste terrible qu’il fait quand il lèche les larmes de Mélanie Thierry, c’est pas du tout écrit, c’est parfait, c’est obscène... Et le soir quand je lui dis “bravo pour ce geste ”, il dit “non non, mais je ne suis surtout pas comme ça”. Il est largement aussi faux-cul que Pradelle, vous voyez (rires dans la salle) ». - Niels Arestrup (Marcel Péricourt, le père) : quand il retrouve son fils, « cette scène, il ne voulait pas la répéter. Je l’ai vu vraiment se fissurer devant les caméras, c’était même gênant. On a capté un moment d’émotion offert par lui. Il m’a dit “je peux pas aller plus loin”. C’était parfait. » Nahuel Perez Biscayart (l’artiste Edouard Péricourt) : La révélation du film battements par minute, «onl’a vraiment découvert avant eux, car on a tourné avant. Je l’ai vu arriver, connaissant rien à la culture française. Il savait même pas qui j’étais, c’est vous dire si c’est vexant (rires). Sa façon de bouger, son expressivité... il était absolument parfait. » - Lui (Albert Maillard) : « Le pauvre Maillard, c’était pas du tout prévu que je fasse ce rôle-là. Un autre acteur à deux mois du film m’a dit “je peux pas”, c’est moi qui ait dû m’y coller. C’était très frustrant, et fatiguant et pas prévu ».
Avec aussi Emilie Duquenne, Mélanie Thierry.