Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Un superhéros politiquem­ent incorrect

Nouveauté TMC diffuse les trois premiers épisodes de la série internatio­nale Superhigh, destinée à une applicatio­n mobile

- PROPOS RECUEILLIS PAR PATRICE GASCOIN Superhigh à22h55surT­MC

C’est un joli cadeau que vous offre TMC ce soir : les trois premiers épisodes, d’une dizaine de minutes chacun, de Superhigh, une série déjantée tournée en langue anglaise avec Kev Adams ! L’applicatio­n gratuite pour mobiles Blackpills lance aujourd’hui les quatre premiers épisodes de cette série [puis un tous les lundis, ndlr], et en cède trois à TMC. Original comme mode de diffusion, non ? C’est un accord entre le groupe TF1 et le média digital Blackpills. Bravo à eux ! J’espère que ça plaira aux téléspecta­teurs. Superhigh, avec Édouard Pluvieux qui a eu l’idée originale, c’est notre bébé. Ensemble, nous avons coécrit les dix épisodes et j’ai coproduit la série. De quoi parle Superhigh ? C’est l’histoire de David, qui se retrouve à Los Angeles et qui est largué par sa petite amie dans les premières minutes de la série. Il va faire la rencontre d’un homme un peu étrange, qui va lui donner un produit un peu étrange. Produit qui va faire de David un superhéros. Et le petit « Frenchie » est accompagné par deux acolytes américains. Un superhéros qui doit fumer une substance illicite pour que ses pouvoirs s’activent, ce n’est pas très politiquem­ent correct… Clairement. C’est pour ça que Blackpills est le bon média pour diffuser ce genre de choses. Ils aiment faire des séries pour jeunes adultes, un peu trash ou radicales, avec des histoires qu’on ne pourrait pas retrouver à la télé ou au cinéma. Mais vous verrez,

même si les trois héros fument, et ce n’est pas bien de fumer, ils sont là pour faire le bien. Comment avezvous préparé ce tournage en langue anglaise ? L’idée, c’est de se libérer de la langue. Si vous êtes pris en otage par cette langue qui n’est pas la vôtre, par des mots ou des phrases que vous ne comprenez pas, il est impossible de s’amuser sur le tournage. Donc j’ai analysé chaque mot du dialogue, travaillé la prononciat­ion pour m’en libérer le moment venu. Estce, comme pour votre ami

Gad Elmaleh, le début d’une autre carrière aux ÉtatsUnis ? Je ne sais pas… Pour pouvoir diffuser la série dans le monde entier, il fallait la tourner en langue anglaise. Je suis content d’avoir relevé ce défi. Gad fait des spectacles d’une heure en anglais. Moi, même si ça m’éclate, j’ai juste fait des petits passages de cinq à dix minutes dans des Comedy Clubs.

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Kev Adams : « Pour pouvoir diffuser la série dans le monde entier, il fallait la tourner en langue anglaise. Je suis content d’avoir relevé ce défi. »

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