“Un dojo pour Réo” atteint son objectif

La “journée africaine” organisée ce week-end, par l’association “Un dojo pour Réo”, a remporté un beau succès. Les animations étaient nombreuses et les démonstrations de karaté et de danses africaines étaient de qualité. Les stands des exposants étaient également très attractifs de diversité et de couleurs : bijoux, sacs, tissus, sculptures, peintures… Pour mémoire, cette association collecte des fonds pour financer des projets humanitaires, via le sport, au Burkina Faso. Elle a commencé en  par promouvoir la pratique des arts martiaux auprès des femmes, dans un club de karaté situé dans la bourgade de Réo. Les objectifs ont largement été dépassés puisqu’il existe aujourd’hui un dojo avec des infrastructures de qualité et un dortoir. « C’est notre bijou », disent les Burkinabés. Prochainement, un four solaire leur sera apporté, grâce à la vente des billets de tombola. La présidente Cécile Limier a remercié Michel Clerc, le coordinateur de la journée, ainsi que tous les bénévoles qui viennent majoritairement du kankudaï Six-Fours. Ils dédient cette journée à leur ami Alain Le Bars décédé cette année. Des personnalités de la mairie ainsi que du consulat ont également fait un discours. «Le Burkina est très sec tandis que Six-Fours est une ville côtière. Ce rendez-vous au bord de l’eau est le symbole de notre réunification », a souligné Michel Fructus au cours de cette journée africaine énergique, haute en couleurs, et sûrement pérenne.