Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Trois objets à bord

Bouchard - Krauss : le compte à rebours a commencé

- G. R.

Tic, tac, tic, tac. Le départ de la Transat Jacques-Vabre n’a jamais été aussi proche pour Thierry Bouchard et Oliver Krauss. L’impatience est latente, d’autant que leur tout nouveau Multi 50 est encore en cale sèche, dans un chantier naval du Finistère. La mise à l’eau est prévue aujourd’hui ! Ce qui fait que le duo varois n’aura qu’un tout petit mois pour rallier Le Havre (port départ de la Transat), non sans avoir rodé leur trimaran et réalisé les 1500 milles du parcours de qualificat­ion. « C’est stressant car on a plein de choses à valider, confiaient-ils la semaine dernière. Et tant qu’on n’a pas navigué... » Bouchard, le Sanaryen de 57 ans, ne manque pas d’expérience. Il en est à son second Multi 50, à la différence près que le nouveau Ciela Village est tout neuf.

Des pointes à  noeuds

Un prototype « conçu pour les foils ». Cette technologi­e, qui permet presque au trimaran de se soulever, « va se développer », croient-ils. La raison est simple : elle améliore la vitesse et donc la performanc­e. « On va pouvoir réaliser des pointes Interrogé sur les trois objets qu’il compte embarquer en priorité, Cédric Faron a répondu, en précisant qu’il doit en prendre « le moins possible ». ➠ De quoi écouter de la musique. « À bord, il y a vraiment cette solitude, car on n’a pas Internet et les concurrent­s les plus proches sont hors d’atteinte de la radio. » ➠ Des mots et des photos de proches, qu’il est en train de collecter sur les réseaux sociaux. « Pour voir qu’ils sont là et pour pas que je baisse les bras. » ➠ Un livre : L’Odyssée des marins, d’Olivier et Patrick Poivre D’Arvor. « Il raconte l’histoire de plusieurs grands marins à travers les siècles. Ça va m’aider à relativise­r. » à 40 noeuds, contre 30 avec notre ancien modèle », expliquent-ils. De quoi viser la victoire, face à des concurrent­s a priori moins rapides, et deux après leur deuxième place ? « C’est difficile de répondre avant d’avoir navigué. Certes le bateau est plus performant, mais on ne le connaît pas. Les autres, eux, savent où ils en sont », continuent les deux coéquipier­s, qui, à bord, fonctionne­ront « au feeling, sans se fixer de cadre ». Car à défaut de connaître encore leur trimaran, ils se connaissen­t parfaiteme­nt.

 ?? (Photo Gui. R.) ?? Les Varois Thierry Bouchard et Oliver Krauss naval Esprit Sud, à La Seyne) sont impatients. (ici au chantier
(Photo Gui. R.) Les Varois Thierry Bouchard et Oliver Krauss naval Esprit Sud, à La Seyne) sont impatients. (ici au chantier

Newspapers in French

Newspapers from France