Comment fluidifier la circulation sur l’avenue Henri-Guillaume ?
La “désaffection” officielle de l’école Romain-Rolland, approuvée par les élus lors du conseil municipal de vendredi (lire ci-dessous), et le devenir du site a été l’occasion, pour les élus, d’évoquer les difficultés de circulation dans le secteur. Et les solutions éventuelles. « Les locaux de cette école sont situés dans un endroit gênant car ils se trouvent sur une voie qui fait la transition entre les Sablettes, l’avenue Verlaque et le centreville, a rappelé Nathalie Bicais, conseillère municipale et départementale LR. Une réflexion est menée par les services de la Ville, de TPM et du Département pour voir comment fluidifier la circulation sur cet axe. L’enjeu serait d’élargir l’avenue HenriGuillaume, qui n’a pas le gabarit suffisant et représente un danger pour les enfants et les piétons. Aussi, pour pouvoir créer un ouvrage futur, il faut travailler sur le foncier et pouvoir intégrer de suite la question de l’emprise du site de l’école ».
Des travaux du ressort de l’agglo
À cet égard, le maire Marc Vuillemot a rappelé qu’il « réclame, depuis 2008, que deux morceaux au moins du chemin de Fabre à Gavet, et la partie étroite de l’avenue Henri-Guillaume, qui sont de compétence intercommunale depuis 2002, puissent faire l’objet d’un élargissement. Les riverains propriétaires le savent depuis longtemps. Cela représenterait un coût de 1,5 million environ ». Mais les dernières nouvelles ne sont pas bonnes, a ajouté le premier magistrat : « Nous avons fait le point avec TPM et, force est de constater que, dans le plan pluriannuel d’investissement de l’agglo, à part la réfection du petit chemin qui monte à Notre-Dame-du-Mai, aucune voirie – hors zones d’activités économiques – n’est inscrite d’ici à 2019. Nous allons à nouveau plaider ce sujet auprès de TPM ; c’est une priorité car il s’agit d’un des moyens de contournement du centre, et il faut que les voitures puissent se croiser sans s’arrêter dans ce secteur. Ne baissons par les bras, d’autant que le Département est disposé à prendre sa part de l’aménagement sur la partie qui le concerne », a souligné le maire. « C’est très bien que nous parlions d’une même voix, lui a répondu Nathalie Bicais, d’autant que les travaux de réfection de la corniche – dont j’ai grand espoir qu’ils voient le jour –, nécessiteront d’avoir une voie de contournement. Faute de quoi, ils ne pourront pas être réalisés ».