JOURNÉE, TOULON - PARIS) Ils avaient les nerfs à vif
Mené 2-0, le TEF a puisé dans ses ressources pour décrocher un match nul. Avec davantage de maîtrise et moins de nervosité, il aurait pu espérer mieux
TOULON - SPORTING
PARIS : - Au palais des sports de Toulon, Toulon élite futsal et Sporting Paris font match nul 2 à 2 (0-1). Arbitres : MM. Petreault, Bounaanaa. Spectateurs : 1000 environ. Buts pour Toulon : Nito (29’47), Paulinho (37’03 jet franc). Pour Paris : Chus (7’14), Jonathan (21’01). Avertissements : Pupa (24), Nito (36) à Toulon. Martins (27), Jonathan (36) à Paris. Expulsion : Sergio (36) à Toulon. TOULON : Sergio (8 arrêts) – Pupa, Thiago Souza (cap.), Gouled, Paulinho. Puis : Busquets, Nito, Keny. Entr. : Lluis Bernat Molina. SPORTING PARIS : Cavalheiro (13 arrêts) – Chaulet (cap.), Segura, Augusto, Jonathan. Puis : Ndukuta, Chus, Mayulu, Mebille, Martins, Mjamri. Entr. : Juanito.
CLes Toulonnais ont sans doute laissé filé deux points, hier à domicile.
ela ressemble à un coup d’arrêt. Quoi que… Privés de Jhow et Rafa, les Toulonnais n’ont pu faire mieux que match nul hier après-midi face au Sporting Paris (2-2). Ils restent invaincus et c’est déjà ça, tant leurs affaires étaient mal embarquées. En manque de sérénité et de maîtrise, ils ont été menés 0-2 puis ont perdu leur gardien sur carton rouge. Mais ils ont fini par concrétiser leur domination pour revenir à égalité. « Au vu de la physionomie, on a sauvé un point », souffle Lluis Bernat Molina, qui espérait davantage de cette affiche. « En seconde mi-temps, on a changé quelques trucs, mais surtout on a montré un autre visage, avec de la rage. J’aurais préféré voir ça dès le début », soupire le coach du
TEF. Car pendant très longtemps, son équipe s’est cassé les dents sur un bloc parisien trop bien en place. Contraints à des frappes de loin, Thiago Souza et Pupa ont chauffé les doigts du gardien et le poteau.
Punis
Le Sporting, lui, a marqué en contre, par l’ancien Toulonnais Chus, servi par Segura (0-1, 8e). Augusto aurait même pu aggraver le score, mais il est à chaque fois tombé sur Sergio. Celui-ci s’est aussi permis le luxe de sortir un jet franc (coup franc à 9 mètres, sans mur). Oui, car les Rouge et Noir avaient commis leur sixième faute après douze minutes à peine. Signe apparent de nervosité dans leurs rangs. L’excès d’engagement s’est confirmé
dès le retour des vestiaires. Pupa a concédé un coup franc plein axe. Jonathan a enroulé sa frappe. Punition (0-2, 22e). À force d’abnégation, le TEF a toutefois fini par réduire la marque, grâce à Nito, d’un tir à l’entrée de la surface (1 -2, 30e). Paris a reculé mais tenu. Ce sont les Rouge et Noir qui ont craqué... sur le plan des nerfs. Les affaires ont dégénéré autour de la 36e minute. Après plusieurs contacts illicites et une mêlée au centre du terrain, le gardien Sergio a été expulsé pour un mauvais geste.
Balle de match
Les deux minutes en infériorité numérique n’ont guère impressionné ses coéquipiers, jamais mis en danger. Mieux, après avoir provoqué la sixième faute adverse de la 2e mitemps, le TEF a égalisé sur un jet franc de Paulinho expédié dans la lucarne (2-2, 38e). Sans portier remplaçant, Toulon a évolué en powerplay pour terminer la rencontre. « Sans prendre beaucoup de risques à cause de la fatigue », nuance Molina. Nito a pourtant eu la balle de match. Sur le poteau. Et à l’ultime seconde, les arbitres n’ont pas accordé de nouveau jet franc après un contact litigieux sur ce même Nito… « Ona les moyens de bien faire les choses sans s’en prendre à l’arbitrage »,a préféré philosopher l’entraîneur varois. Serein, lui.
Cavalheiro fair-play
En voulant dégager un ballon, le gardien parisien a allumé une spectatrice. Sans gravité, certes. Après plusieurs signes d’excuses, Cavalheiro est même venu réconforter la malheureuse à la pause. Un geste qui mérite d’être salué. Le géant brésilien a ensuite tenté de calmer les esprits à la fin d’une partie un brin houleuse.