Toujours la même chanson...
Comme trop souvent face à Metz, le TSCV a bu le calice jusqu’à la lie. Une nouvelle claque dont il faudra se relever très vite. Car Brest s’annonce à l’horizon...
METZ. Gardiennes : Rajcic (12/25 arrêts en 45’, dt 0/1 pen.), M. Dos Reis (4/8 arrêts en 15’, dt 0/1 pen.). Buteuses : Gros (13/15 dt 5/5 pen.), Landre (2/2), Luciano (3/3), Maubon (2/3), Nocandy (3/5), Smits (3/6),Edwige, Flippes (1/2), Houette (4/5), O. Kanor (2/3), C. Kieffer (1/1), Sajka (1/8). Exclusions temporaires : Smits (15e), Houette (23e), Landre (32e), Flippes (36e), Luciano (56e). TOULON/SAINT-CYR. Gardiennes : Bettacchini (5/22 arrêts en 30’ dt 0/2 pen.), Serdarevic (5/23 arrêts en 30’, dt 0/3 pen.). Buteuses : Catani (1/6), Khavronina (0/2), E. Puleri (1/3), L. Puleri (3/6), Tandjan (2/3), Zazai (2/6 dt 1/3 pen.), Abdourahim (2/10), David (0/1), Gaudefroy (1/2), Kramer (1/6), Rittore, Urtnowska (3/5), Serdarevic (1/1). Exclusions temporaires : Abdourahim (17e), E. Puleri (22e, 25e), L. Puleri (28e). Carton rouge : E. Puleri (39e).
Rien ne ressemble plus à un déplacement de Toulon/Saint-Cyr à Metz qu’un autre déplacement dans la capitale mosellane. Thierry Vincent, son staff, leurs joueuses, pourraient en réciter chaque étape par coeur. Train jusqu’à Nancy, escale hôtelière, navette routière jusqu’aux Arènes, défaite cuisante sur place, retour au camp intermédiaire. Sauf pour Dounia Abdourahim et Djénéba Tandjan, les ex-Dragonnes de la rade, qui ont obtenu la permission de prolonger leur séjour dans leur ancien domicile. Comme la saison dernière, Metz a donc haché menu le TSCV. Les écarts astronomiques des trois confrontations précédentes (+19 et +17 en championnat, +18 en demi-finale de coupe de France) ont été atteints dès la 56e (32-15) pour finir à +18. Dans une soirée lorraine consacrée au lissage des temps de jeu, Ana Gros a trouvé le moyen de claquer treize buts. Autant que Toulon aux trois quarts de la partie. Face à l’inéluctable, on guettait le « Vincent Time », le temps mort (très) anticipé du tacticien varois. Le premier carton vert a été déposé après 11’41’’. Un arrêt au stand à -4 (7-3), pour changer de pneus et d’arrières. Mais les apparitions de Kramer à gauche, d’Urtnowska à droite, n’ont pas changé la face de la soirée.
Les ReBelles à % aux tirs
L’avis de recherche lancé après la défaite contre Issy/Paris (18-26), lui, n’a rien donné. Le pourcentage d’efficacité (34 %) est ainsi inférieur à celui du 23 septembre. Entre autres maladresses, le deuxième penalty manqué cette saison par Zazaï, stoppé par Dos Reis, néophyte totale en LFH. Ou ces deux poteaux trouvés par Abdourahim et Catani, suivis de trois autres en tout début de seconde session. Quant au tir à la hanche de Jessy Kramer, il a dégommé... deux pancartes publicitaires. Le patient toulonnais n’est pas allé mieux en seconde mi-temps. Tant en raison que de cet écart devenu incontrôlable, de la sortie d’Emma Puleri (3x2 minutes), et des étourderies des deux côtés du parquet. Dans la grisaille, le but de Léa Serdarevic en cage vide ressemble à minuscule un arc-en-ciel...