San Nari Studio en haut de l’affiche à La Guicharde
L’association de cinéastes amateurs fêtera son vingtième anniversaire samedi soir à la salle polyvalente, avec projections de courts-métrages et documentaires, expositions...
Sanary
San Nari Studio tiendra le haut de l’affiche samedi soir à la salle de La Guicharde : l’association consacrée à l’audiovisuel y célébrera son vingtième anniversaire... même si elle n’a pas encore 20 ans. San Nari Studio est né en novembre... 2009, 12 ans (mois pour mois) après avoir pris la suite d’Agora’s Studio et son indépendance. En 1997, la désormais 1re adjointe au maire « Patricia Aubert m’avait proposé d’animer un club vidéo, que nous avions baptisé Agora’s studio, en référence à Actors studio », rappelle Michel di Giovanni, grand amateur du 7e art passé derrière la caméra à cette époque.
« Attachés au patrimoine sanaryen »
Cette association municipale a ainsi réalisé courtsmétrages de fiction et documentaires
(1) « sur ce qu’il se passe à Sanary, comme la Fête du nom, les Floralies, Photomed, etc. » pendant 12 ans. Jusqu’à ce que le premier magistrat sanaryen Ferdinand Bernhard propose aux cinéastes amateurs de « créer notre propre club, avec notre local, notre matériel, notre subvention », reprend Michel di Giovanni. San Nari Studio voit donc le jour, baptisé du nom provençal de Sanary pour mieux l’ancrer encore dans une ville dont il se veut la mémoire audiovisuelle : « Nous sommes attachés au patrimoine sanaryen, nous voulons laisser une trace », insiste le jeune sexagénaire, président de l’association et enfant de Sanary. San Nari Studio poursuit donc sur la lancée d’Agora’s Studio mais les documentaires sanaryens se développent, comme l’illustrent ceux de Michel di Giovanni : ‘‘Terre de Sanary, mémoire de Sanaryens’’, ‘‘Sanary sous l’occupation’’, ‘‘Sanary, mémoire de commerçants’’, ‘‘Batailles de fleurs et corsos fleuris à Sanary’’, ‘‘Du jaune, du noir, des hommes et une coupe’’, etc.
Sélection au festival de Biarritz
Mais cet enfant du pays... qui a grandi à Toulon, avant de redevenir Sanaryen pour de bon en 1986, est aussi sorti de ce ‘‘cadre’’ pour immortaliser son attachement au rugby avec ‘‘André Herrero, le sang en rouge et noir’’ ou ‘‘Au nom de l’esprit...’’ à l’occasion des 30 ans du RC Le Beausset. Et si les courts-métrages de fiction sont devenus moins nombreux, ils restent de premier ordre, à l’image du tout dernier, ‘‘Paroles de Cézanne’’ : écrite, réalisée et montée par Jean Luccioni avec l’aide de la vingtaine d’autres membres de l’association, cette biographie romancée du peintre a été sélectionnée au festival international de Biarritz ! Ce sera donc au tour de la vie du club vidéo, où la pratique est préférée à la théorie (« On ne donne pas de cours, on apprend ‘‘sur le tas’’»), d’être ‘‘déroulée’’ samedi à partir de 18 h 30 à la salle polyvalente de La Guicharde : avec la projection sur grand écran d’un ‘‘best of’’ de ses courts-métrages de fiction, la diffusion à la demande sur une télévision et en intégralité de ses films, des expositions de photos de tournage et de cartes postales sur le patrimoine de Sanary, une revue de presse...
Avec pour objectif de «retrouver un maximum des 114 personnes passées par l’association ». Cela ferait effectivement une belle image... 1. Au bout de la nuit, Tant qu’il y aura des pommes, Fatal mégot, Ressuscitation, Les marlous, Véloraptor et Le poisson qui marche. Samedi à partir de 18 h 30 à la salle polyvalente de La Guicharde : entrée libre.