ROC D’AZUR (JUSQU’AU OCTOBRE) To Fréjus with love
Massimiliano et Anna sont venus de Pérouse, en Italie, pour participer au Roc Trophy. Une épreuve de quatre jours, qu’ils ont bien l’intention de terminer ensemble
Pour le moment, les deux tourteraux nagent dans le bonheur. Anna, qui vient de terminer les 23 kilomètres du jour, reprend son souffle juste après la ligne d’arrivée. Massimiliano, son compagnon, tout sourire, prend soin d’elle. Pour le moment, il n’y a aucun nuages à l’horizon... « Nous sommes venus de Pérouse, une ville située entre Rome et Florence, raconte Massimiliano. Avec Anna, nous participons pour la première fois à cette compétition par étape.»
Liés de bout en bout
Le couple n’en est pas pour autant à son coup d’essai sur le Roc d’Azur. D’habitude, Massimiliano, 50 ans (et vingt ans de sport derrière lui), la joue plutôt solitaire. Tantôt sur le Roc d’Azur du dimanche, tantôt sur le Tri Roc. S’en sortant honorablement. Anna, elle, a commencé le deux roues il a cinq ans à peine, et compte seulement un Roc d’Azur terminé à son actif, l’année dernière. Elle se dit bonne rouleuse - sur route - mais piètre descendeuse, « parfois je descends du vélo et je cours ! » se marre la mère au foyer (elle a deux filles et un garçon et lui deux filles d’un premier mariage). Et puis, cette année, ils ont décidé de changer. De casser la routine qui les guettait en automne, lors de leur périple sur la Côte d’Azur. « Le Roc Trophy ? C’est la première fois que nous le faisons ensemble. Nous ne savons pas vraiment ce qu’il va se passer... (rires) Mais c’est une très bonne chose parce que chaque jour, tout peut vraiment changer ! » Pour le moment
tout roule. Massimiliano photographie Anna pendant l’effort. Ils s’amusent, les enfants sont à la maison et Minnie, leur chihuahua, se porte comme un charme. En sera-t-il de même aujourd’hui ? Les tourteraux rouleront-ils toujours autant dans le bonheur samedi et dimanche ? Les deux concurrents nous livreront leurs sentiments chaque jour. En espérant, pour eux, que le ciel reste aussi dégagé qu’hier.