Luc Alphand : « Je me suis calmé »

Véritable touche à tout, trublion insatiable de sensations fortes, le skieur sacré champion du monde en  a également remporté le Dakar en , mais a aussi pris le départ de la Transat Jacques-Vabre en . Amateur de vélo, Luc Alphand sera, comme l’an dernier, de passage sur le Roc. L’occasion sans doute de participer à l’une des nombreuses courses de l’événement… avant de se rendre aux Voiles de Saint-Tropez.

Luc, on vous verra donc encore cette année sur le Roc ?

Oui, je vais y passer avant de filer à Saint Tropez le week-end. Je ne sais pas encore à quelle course je vais participer, mais ce qui est génial au Roc, c’est que c’est à la carte.

Quel regard portez-vous sur cet événement ?

Ils ont toujours su rester dans l’air du temps. Il y a par exemple aujourd’hui les courses électriques, mais aussi l’esprit originel de la grande course du dimanche. Et puis il y a aussi le salon, on y va aussi beaucoup pour le matériel.

Matériel qui évolue très vite. C’est un marché porteur qui trouve aussi une demande. Un peu comme les trails en course à pied, on sent un engouement autour du VTT…

Je pense que l’électrique démocratise le VTT et ouvre l’accès à des gens qui n’y seraient pas forcément venus. Après, oui, comme pour les trails, il y a sûrement une envie de nature. Moi, je fais  % de vélo de route, et si on peut prendre de sacrées boîtes aussi en VTT, au moins il n’y a pas les voitures qui vous frôlent, vous êtes tranquille sur des chemins. Je pense que ça en rassure certains.

C’est aussi une aubaine pour les stations de ski que vous connaissez si bien…

Oui, au niveau des remontées mécaniques, de l’hôtellerie, c’est une économie importante l’été. Il y a des stations comme les Deux Alpes ou Les Gets qui l’ont compris très tôt d’ailleurs.

Vous retrouvez le travail des trajectoires et les appuis comme en ski ou en course automobile ?

Quand je vois le petit Bruni (jeune Azuréen sacré champion du monde de descente en VTT, Ndlr), oui, ça ressemble à la descente à ski, avec la prise de risques, les trajectoires. Mais j’ai eu un accident en enduro, donc je me suis calmé.

Calmé mais toujours aussi dynamique. Quels sont vos projets ?

Juste après le Roc, je vais essayer de naviguer un peu à Saint-Tropez, mais ensuite je reprends mon rôle de consultant pour France Télévisions avec le Dakar et surtout les Jeux Olympiques d’hiver.