D FÉMININE JOURNÉE, METZ - TOULON/SAINT-CYR : -) Un triste sentiment d’impuissance
DF
Si, mercredi soir, les ReBelles avaient joué contre la seule Ana Gros, alors elles auraient gagné. Sur un petit score, certes, mais gagné. 17-13. Oui mais voilà, à Metz, l’arrière slovène est entourée. Très bien même. Trop, en tout cas, pour les Varoises, une fois de plus balayées d’un revers de la main par les championnes de France, privées – faut-il le rappeler ? – de Grâce Zaadi et de Laura Glauser. Une quatrième défaite par plus de... quinze buts d’écart face à ce même adversaire en un an à peine (35-16, 3316, 34-16 et donc 35-17) qui interpelle forcément : complexe d’infériorité toulonnais ou réel écart entre les deux équipes ? La deuxième solution est la plus inquiétante, car même le promu Bourgde-Péage n’avait pas subi un tel affront (37-25, 2e journée). Ce qui donnerait une idée de la place du TSCV sur l’échiquier du handball hexagonal aujourd’hui...
« Le constat est indiscutable »
« Il ne faut pas se voiler la face : aujourd’hui, Metz est meilleur qu’avant, et nous moins bons, avoue le manager toulonnais Thierry Vincent. Les remplaçantes messines seraient titulaires dans n’importe quel autre club français à part à Brest et IssyParis. Kanor, c’est une Mwasesa en puissance. Alors, certes, on peut nous reprocher de lâcher l’affaire trop rapidement. Mais le résultat serait le même dans le cas contraire. Au moins, là, tout le monde joue. » Revenues sans blessure et avec un but marqué de plus que l’an passé, les ReBelles devront en tout cas faire meilleure figure face à Brest mercredi prochain (20 heures, au palais des sports). Une équipe qui ne réussit pas plus que Metz au TSCV. « Ce n’est pas notre championnat, tout simplement, poursuit l’entraîneur. C’est la faute de qui on veut, de moi, des joueuses, de la direction. Mais le constat est indiscutable. Si on rejoue Metz demain, le résultat sera le même... » C’est bien ça le plus embêtant...