Frédéric Cervantes digest
Frédéric Cervantes ne partage pas seulement le patronyme du père du roman moderne. Il a une trajectoire de vie digne d’une fiction. Fils de restaurateur, il adorait l’agitation de la salle au moment du service. « Chaque jour de fermeture, la vie s’arrêtait. Je ne comprenais ce qu’on pouvait alors faire. » Le concept même de vacances ? Une incongruité. Élève dans des lycées hôteliers à Marseille et Nice, il affine son goût de la restauration et développe celui des autres. Il a travaillé à Londres, en Belgique, Chypre, Luxembourg, Canada, au Martinez à Cannes et fut directeur de la restauration du Monte Carlo Bay ( employés, quatre restaurants dont un étoilé) : « Monte-Carlo est le seul endroit où il y a encore du luxe. Il fallait aussi connaître sur le bout des doigts le protocole quand le Prince Albert venait nous rendre visite ». Les montagnes l’ont aussi vu diriger trois hôtels simultanément à l’Alpe d’Huez. Arrivé à Hyères somme toute un peu par hasard, Frédéric Cervantes a dirigé l’hôtel Mercure à partir de . Il est celui qui a obtenu la étoile de l’établissement. Déjà. Appliquant à l’hôtel des Palmiers les recettes qu’il a vu faire leurs preuves dans des palaces, le directeur d’exploitation du pôle hors jeu est un homme de retenue... Mais rugbyman à ses heures pour décharger le surplus d’adrénaline. Sous sa coupe, l’hôtel du casino est passé de la à la place dans le très consulté classement Tripadvisor.