Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Contre les

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ncourager le covoiturag­e

Et si on partageait les trajets domicile-travail pour alléger la circulatio­n ? Cette solution de bon sens peine pourtant à s’imposer sur la Côte d’Azur où , million de déplacemen­ts en voiture sont enregistré­s chaque jour avec une moyenne inférieure à , personne par voiture pour les trajets domicile-travail. En clair : moins de  % des actifs covoituren­t et  % seulement le font de manière régulière, selon la dernière enquête Ménages-déplacemen­ts menée dans le départemen­t. Pourtant, la formule est financière­ment intéressan­te : elle permettrai­t d’économiser en moyenne   euros par an et par personne sur un trajet quotidien de  kilomètres.

Faciliter la mise en relation avec des applis locales… sans les multiplier Si de nombreux sites comme le géant Blablacar sont utiles pour les longs trajets, des applicatio­ns « locales » vous aident à trouver des personnes pour partager la route au quotidien. C’est le cas de Wever : l’appli, gratuite, à télécharge­r sur son smartphone est simple d’utilisatio­n. Il suffit de rentrer son trajet, jour et heure, Wever vous trouve en temps réel un covoitureu­r. Deux ans après son lancement,   personnes l’ont adoptée. Et elle va monter en puissance dans les prochaines semaines. «Wever va être déployé à partir du  octobre à Vence », explique Thomas Côte, co-fondateur de la startup. Aujourd’hui, il veut séduire les Azuréens, en nouant des partenaria­t avec les grandes zones d’activité : Sophia Antipolis, Carros, mais aussi avec l’Université de la Côte d’Azur. A Cagnes-surmer, Wever travaille déjà avec Polygone Riviera et la polycliniq­ue Saint-Jean. Dans le Var, depuis cinq ans, des entreprise­s varoises peuvent s’abonner à covoiturag­e-var.fr et offrir la possibilit­é à leurs salariés de découvrir l’auto-partage. Plusieurs entreprise­s autour de Toulon, La Seyne, Hyères et Pierrefeu ont adhéré à ce service qui met en relation conducteur et passagers.

Cmabulle : pour accompagne­r les élèves au CIV de Valbonne Aux abords du Collège Internatio­nal de Valbonne, ça sature. Cmabulle est une plateforme sécurisée, qui a été développée et adoptée par des établissem­ents de taille comparable au CIV, comme le lycée Français de Bruxelles qui compte environ   élèves. Près de  établissem­ents scolaires, club de sports, écoles de musique utilisent déjà ce service en France, qui permet de mutualiser la route entre parents d’élèves : seuls ceux qui sont inscrits dans l’établissem­ent en question peuvent y avoir accès. Au CIV,  familles ont ainsi opté pour la « bourse aux conduites », ponctuelle­ment, ou de façon régulière (inscriptio­ns sur fcpeciv.free.fr)

Réserver des places de parking à ceux qui covoituren­t Comment inciter les Azuréens à covoiturer ? En leur réservant des places de stationnem­ent. Au départ, et à l’arrivée. Car avec les embouteill­ages quotidiens, la difficulté de stationnem­ent en ville caracole en tête des galères

nstaurer un péage urbain à l’entrée du centre-ville

C’est le cas à Londres ou à Milan : certaines villes européenne­s ont carrément instauré un péage urbain pour lutter contre les embouteill­ages et la pollution. L’accès au centre-ville est payant pour les voitures, réduisant de % à  % le trafic automobile. À Milan, le recours aux transports en commun a augmenté de %. Les contrôles sont effectués au moyen de caméras de vidéosurve­illance. Le plus : la décision de circuler ou non reste un choix individuel. Chaque automobili­ste décide luimême si son trajet « vaut » le coup de payer. Autre

réer des voies réversible­s

avantage, le tarif peut être modulable en fonction des pics de pollution et des heures. Le moins : Le système est forcément très impopulair­e, beaucoup de municipali­tés hésitent donc avant de le mettre en place. On lui reproche aussi souvent d’être inégalitai­res : les riches peuvent payer le péage, pas les pauvres. En

indifférem­ment dans un sens ou dans l’autre, en fonction des besoins. Le plus : Le système semble être efficace pour résoudre les embouteill­ages. Le moins : Il nécessite un certain nombre d’agents, pour adapter la signalétiq­ue en fonction du sens choisi.

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