Joli coup de pinceau
de comprendre son geste désespéré. En interrogeant ceux qui ont connu l’artiste, il découvre combien sa vie a été surprenante…
Notre avis
Plus que jamais, animation rime avec innovation. Et après un Téhéran Tabou la semaine dernière mélangeant prise de vue réelle et dessin, La Passion Van Gogh fait de même avec la peinture. Les acteurs étant donc filmés avant que chaque image soit reprise avec de la peinture à l’huile. Le résultat, méticuleux, est loin d’être gratuit tant il rend hommage au style de l’artiste hollandais. Les scènes ont donc des allures de tableaux et les flashbacks, dans un sublime noir et blanc, renforcent l’immersion. Ce biopic prend la forme d’une enquête. Le personnage central, Armand Roulin est donc un novice mais rencontre ceux qui ont côtoyé le maître peu avant sa mort. Son éclosion soudaine, son amour pour la création, sa folie, sa démence, sa fameuse oreille coupée mais aussi ses rêves sont successivement abordés. Peu à peu, le jeune homme, admirablement doublé par Pierre Niney, s’intéresse à l’auteur de La Nuit étoilée et se questionne sur son suicide. Schématique, répétitif dans sa construction, le film s’appuie trop sur les dialogues, les bavardages et ne laisse pas assez parler les belles images. Alors, on retient davantage le côté encyclopédique, pédagogique plutôt que la poésie. Reste le tour de force technique. CHORÉGRAPHIE MAURICE BÉJART MUSIQUE JEAN-SÉBASTIEN BACH CHORÉGRAPHIE NORBERT VESAK MUSIQUE SYRINX, ROBERT DE LAROSE 04 92 17 40 79 CHORÉGRAPHIE GEORGE BALANCHINE MUSIQUE PIOTR ILITCH TCHAÏKOVSKI CHORÉGRAPHIE LUCIANO CANNITO MUSIQUE GIUSEPPE VERDI