Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Les commerces jouent le jeu de la proximité

Pour une fois, ils font preuve d’optimisme ! Associés à la première “journée nationale du commerce de proximité et de l’artisanat en centre-ville”, ils créent, innovent, se battent pour exister et y croient

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Yann Raretto, Madcup Cofee house : « Cette journée fait bouger les choses ! J’ai ouvert mon magasin en mai. Je me suis inspiré d’une enseigne connue qui ne s’implante pas dans les villes comme La Seyne. Je développe une franchise et je vais bientôt ouvrir un second magasin. Toujours ici !».

Christophe Chabert, Photograph­ie Chabert : « Je montre à mes clients les coulisses du métier et j’explique notamment le fonctionne­ment de ma machine qui réalise des tirages de clichés numériques ( sont offerts) sur du vrai papier photo. Comme il y a  ans. La boutique a été fondée en … »

Coralie Decler (à g.), Chimère Tatoo : « On fête Halloween un peu en avance spécialeme­nt pour cette journée, en offrant des tatouages éphémères aux enfants. Je crois beaucoup au renouveau du commerce seynois. J’ai ouvert ma boutique en mai, en profitant du dynamisme de la place Perrin ».

Céline Bellie, Maloa bijoux création : « Aujourd’hui, j’offre le petit-déjeuner. C’est une excellente idée d’organiser cette journée, de même que le soutien que nous recevons à cette occasion. En plus avec les animations, c’est encore plus vivant ! Il devrait y avoir plus souvent de telles initiative­s ».

Lucyla Franck (au centre), Marie-Claire Déco : « C’est une très bonne idée ! Des journées comme celle-ci, il faudrait en organiser une par mois ! Aujourd’hui, j’accueille mes clients avec une boisson et des gâteaux, et Laure Moretti, restauratr­ice de meubles, fait une démonstrat­ion ».

Séverine Timoner, R Atelier : « L’organisati­on de cette journée participe de la relance du centre-ville. C’est important. Tout comme d’y associer les artisans dont la présence est essentiell­e. Dans mon salon de coiffure, j’ai pour ma part organisé un atelier chignons gratuit durant l’après-midi ».

Olivier Ricord, Ricord électromén­ager : «Mon commerce a été fondé en  ! Je pense qu’il faut redonner aux gens le goût de revenir à La Seyne. Malgré tout, il y a encore de nombreux commerces. On y trouve tout ce qu’on veut. Je fais  % de mes courses en centre-ville ».

Jean Pellegrin (avec son épouse Jacqueline), Mercerie Nouveautés: « Je raconte l’histoire du magasin, fondé par ma grand-mère en  et que j’exploite depuis . Aujourd’hui, il n’y a plus de commerces florissant­s... Le secret pour tout redynamise­r? Faire repartir le marché du centre-ville. Il y a trop de marchés!»

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