En voiture pour le Mipcom!
Producteurs de programmes, distributeurs et chaînes de télévision ont rendezvous à Cannes de lundi à jeudi. Parmi les stars invitées: Catherine Zeta-Jones…
Rendez-vous incontournable des producteurs de programmes et des chaînes de télévision du monde entier, qui viennent y faire leur marché depuis 30 ans, le Mipcom 2017 s’ouvre demain à Cannes. 14 000 participants y sont attendus pour 4 jours d’échanges, de rencontres, de visionnages, de promotion et de business. Et une douzaine de nouvelles séries TV du monde entier seront présentées aux acheteurs en avant-première mondiale avec leurs comédiens. Pays à l’honneur, la Russie montrera Trotsky, une série de prestige consacrée au père de la Révolution d’Octobre. Les États-Unis mettront en avant Les Médicis : les maîtres de Florence ,une série historique créée par Frank Spotnitz (X-Files) dont on verra les premières images de la saison 2, et Counterpart, une série d’espionnage dont la vedette est J. K. Simmons, l’acteur révélé par Whiplash et Spider-Man.
Un film sur Hokusai
L’Angleterre présentera Britannia, une série historique sur la résistance à l’invasion romaine dont Kelly Reilly (L’Auberge espagnole ) et David Morrissey (The Walking Dead) sont les vedettes. Le Japon organisera la première en 4K (ultra-haute définition) de Kurara, biopic du peintre Katsushika Hokusai. La Turquie annoncera sa plus grosse production jamais lancée autour de la vie de Mehmed le conquérant. Plus modestement, la France essaiera de convaincre les acheteurs étrangers d’investir dans Les Quadras, dont la diffusion vient de s’achever sur M6 (avec Alix Poisson et François-Xavier Demaison dans une histoire de mariage à rebondissements).
et euros d’amende. A bon entendeur, salut. Mais la star de l’édition sera à n’en pas douter Catherine Zeta-Jones, qui viendra présenter Cocaine Godmother une série dans laquelle elle incarne « la plus grande trafiquante
qui les distingueraient précisément des autres partis républicains ? « La préservation de l’identité nationale », celle de Renan, de Braudel ou de Renaud Camus ? « Le cancer de l’assistanat » ,cene seraient pas plutôt la paupérisation et la relégation qui seraient un cancer ? Ah, pardon, la main sur le coeur et les yeux fixés sur la ligne bleue des Vosges, « le refus de toute alliance avec le Front national » ! Encore heureux que ces redoutables stratèges refusent de s’allier avec ceux qui ont juré leur perte. Les Français et le « peuple de droite » attendent des réponses précises et argumentées sur le rôle de l’Etat dans l’équilibre entre sécurité et liberté, l’économie et la répartition des richesses, l’égalité des chances et la reconnaissance du mérite, sur le rôle de la France dans la nécessaire rénovation de l’Union européenne et des alliances qui structurent notre politique internationale depuis un demi-siècle. Ce qui nous attend est indicible: la révolution copernicienne de la production de valeur, les nouvelles technologies d’une puissance superlative, l’allongement massif de la durée de la vie, l’épuisement des ressources naturelles et tout particulièrement des hydrocarbures, l’explosion démographique de l’Afrique et je ne suis pas exhaustive. Les Républicains ne reviendront pas au pouvoir avant des années : à défaut de trouver des solutions, nommer les enjeux serait déjà un premier pas. de drogue de l’histoire ». Hasard de la programmation, l’actrice croisera à Cannes le fils de Pablo Escobar, Juan Pablo, là pour un documentaire sur son père (Escobar Uncovered)… Côté conférences, les réseaux sociaux seront particulièrement à l’honneur avec la présence de hauts responsables de Snapchat et de Facebook, qui discourront sur leurs stratégies en matière de contenus mobiles. Enfin, les responsables de Cannes Séries, le nouveau festival de la série TV qui doit se tenir au mois d’avril pendant le Mip TV, viendront présenter l’événement ce lundi. Avec, on l’espère, un début de programme et quelques têtes d’affiche…
présenter le plan gouvernemental de lutte contre les déserts médicaux. La ministre a eu raison de rappeler que la notion de désert médical mérite d’être revisitée à la lumière des réalités d’un pays richement doté en professionnels et en structures de soin : % des Français vivent dans un commune où exerce au moins un médecin généraliste et , % peuvent consulter en moins de minutes. Les difficultés d’accès aux soins concernent l’absence de spécialistes dans certains secteurs surtout dans des spécialités «courantes» comme l’ophtalmologie, la pédiatrie ou la psychiatrie. Quant aux dépassements d’honoraires insupportables pour nos compatriotes les plus modestes, ils sont cantonnés pratiquement exclusivement dans la prothèse dentaire, les lunettes et l’audioprothèse et ne sauraient faire oublier que nous avons le taux de prise en charge solidaire parmi les plus élevés du monde. Ceci posé, il convient aussi de se projeter dans l’avenir d’un pays vieillissant, d’une demande forte de « santé » et pas seulement de « soin », des souhaits des professionnels de mieux concilier exercice et vie privée, des exigences de maîtrise des comptes publics. Le plan présenté a le mérite de la cohérence et ne contient aucune mesure originale. Tant mieux! Depuis vingt ans, tous les ministres de la Santé ont voulu renforcer l’offre de soins, préparer la révolution numérique, mieux organiser les professions de santé, et faire confiance aux acteurs de terrain, quatre axes qui sont ceux définis à nouveau par madame Buzyn. On ne peut que se réjouir de ce manque d’originalité puisqu’en la matière, il existe déjà dispositifs (!) qu’il s’agit de faire vivre et accepter plutôt que de réinventer l’eau sucrée. En ce domaine – comme dans beaucoup d’autres – la continuité et la persévérance font plus que force ni que rage.