L’état d’urgence ?
« L’état d’urgence a réintroduit les contrôles aux frontières. Même à l’intérieur de l’espace Schengen. Conséquence la police de l’air et des frontières (PAF) et la douane se partagent cette mission sur l’ensemble des points de passage où on a une entrée sur le territoire. À Brégaillon ça n’a rien changé. Mais nous sommes désormais présents à l’aéroport de Toulon-Hyères, à ceux de La Môle et du Castellet. Même les ressortissants de la communauté européenne sons contrôlés. Il y a aussi dans ce cadre une mission de recueil de renseignements. »
La contrebande de tabac ?
« On ne peut pas dire qu’elle explose. La vente parallèle, difficile à démontrer, n’est pas uniforme sur le territoire. Elle est issue pour moitié des ventes transfrontalières dans des pays où le prix du paquet est moins cher qu’en France. L’autre moitié est issue de différentes origines. A Marseille il y a une provenance plus marquée de cigarettes de pays du Maghreb. Nous y avons saisi ou tonnes l’année dernière (sur tonnes au niveau national). Sur milliards d’unités consommées en France par an, des études – financées par les marques de tabac – évaluent à % les cigarettes sur le marché parallèle. Le paquet neutre est un frein à la contrebande de tabac. À Brégaillon nous sommes plus confrontés à un trafic de type “fourmis” sans grosses quantités. La Turquie n’est pas une origine qui va permettre des transports de masse. »