Retour au XVIIIe siècle ce week-end à La Ciotat
Le festival historique « Il était une fois 1720 à La Ciotat » se poursuit jusqu’à demain soir sur le port où il offre, entre culture et tradition, de multiples découvertes surprenantes
En marge de l’impressionnant spectacle son et lumière « 1720 », se tient sur le port de La Ciotat, jusqu’à dimanche soir, le village du spectacle. Un véritable petit festival historique, sobrement intitulé « Il était une fois 1720 à La Ciotat ». L’entrée de ce village du XVIIIe siècle ne coûte que deux euros et permet toutes sortes de découvertes très surprenantes.
Les associations mobilisées
La manifestation permet aussi aux nombreuses associations bénévoles de s’exprimer, à travers la culture, la tradition, l’histoire et même les bonnes causes. C’est le cas pour l’association « Le blé de l’espérance » fondée par Maguy Roubaud, une journaliste de France 3, aujourd’hui malheureusement disparue. L’association collecte des fonds qui sont intégralement reversés aux services pédiatriques des hôpitaux de la région, pour les enfants malades. Ils proposent des sachets de blé à 1 euro pour le traditionnel jour de la SainteBarbe, le 4 décembre lorsqu’en Provence nous plantons du blé dans du coton qui finira de pousser la veille de Noël. L’Escolo de la Ribo est une autre association présente sur le site : groupe folklorique et garante de la tradition provençale, elle vend ses confitures faites maison et expose son lavoir, en racontant qu’une légende dit que tous ceux qui s’approchaient du « lavoir du pré » ne pouvaient plus se résoudre à quitter La Ciotat… La structure créée en 1969 fait perdurer la tradition provençale par le prisme de ses chants et de ses danses.
Animations et spectacles
Le coin des vignerons n’est bien sûr pas en reste et les bénévoles expliquaient hier notre viticulture aux nombreuses classes scolaires présentes en cette chaude journée d’octobre. De nombreuses animations et petits spectacles agrémentent le passage des visiteurs : troubadours, gueuses, ribaudes et même un satyre croisé dans un recoin du port ! Mais le thème du festival reste bien entendu la terrible épidémie de peste qui ravagea la Provence et la vaillante résistance des Ciotadens à ce chaos indescriptible. Des acteurs bénévoles nous font alors revivre l’animosité qui régnait sur le port en ce temps-là, avec la mise en scène de l’arrestation d’un présumé pestiféré par les gardes, après que le médecin, qui se protégeait avec un masque bourré de thym et de romarin, l’a dénoncé… En résumé : un merveilleux voyage à La Ciotat en 1720, jusqu’à la fin du week-end !