Var-Matin (La Seyne / Sanary)

«Pas ridicule non plus»

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Son chemin semblait tout tracé. Charentais, jeune joueur d’un petit club proche d’Angoulême, licencié ensuite à Saintes, avant de devenir enfin pensionnai­re du Pôle espoir de Poitiers, Arthur Vigneron avait toutes les raisons de rejoindre ce « H » nantais que les Raphaëlois affrontent ce soir ( h ) en de finale de coupe de la Ligue. Et pourtant, l’ailier droit a pris tout le monde à contre-pied en signant dans le Var. Un choix qu’il assume pleinement aujourd’hui et qui ressemble fort à un pari gagnant puisqu’à  ans, Arthur Vigneron totalise  matches et  buts en Starligue.

Arthur, le HBC Nantes, c’est un club dans lequel on aurait pu vous voir aujourd’hui ?

Pour aller en centre de formation, j’avais le choix entre Nantes et SaintRapha­ël. Nantes, c’était la famille, les amis à proximité. Mais la structure du club de Saint-Raphaël, le cadre et surtout l’envie de tenter un challenge loin de mes proches m’ont amené à signer ici. Quelque part, Nantes c’était la facilité et je voulais m’évaluer loin de chez moi.

C’est un club dont vous êtes proche ?

Je n’ai pas non plus d’attaches particuliè­res avec Nantes.

À part celle qui vous lie avec le pivot Nicolas Tournat…

Lui, c’est différent, c’est un ami. On était tous les deux au Pôle espoir de Poitiers et on a joué ensemble en équipe de France, chez les cadets et les juniors. On s’est d’ailleurs vu quand Nantes est venu en championna­t.

En dehors, on ne sait pas, mais sur le terrain, ça ne s’était pas très bien passé, avec une cruelle défaite (-)…

Ce match s’est joué sur le shoot à six mètres et on a une pointe d’amertume parce que dans le jeu, on était meilleur. Là, ils sont un peu diminués avec pas mal d’absences. Mais malgré tout, ils s’en sortent plutôt bien. Ça reste solide.

De votre côté, le nul obtenu à Montpellie­r (-) ce mercredi a dû vous rassurer…

Il ne faut pas que l’on se contente de ça. Pour parler d’une dynamique, il faudra justement confirmer à Nantes.

Vous n’êtes pas non plus épargnés par les blessures. Celle de Xavier Barachet associé à la suspension prochaine d’Adrien Dipanda pourrait conduire votre entraîneur à vous tester au poste d’arrière droit ?

Je l’ai parfois fait plus jeune. Si je dois dépanner, ça sera avec plaisir, mais c’est à l’entraîneur d’en décider.

Pour le moment vous restez ailier droit, en concurrenc­e avec Miroslav Jurka. Comment se passe votre entente ?

Avec Miro, c’est assez fusionnel et je crois que ça se voit. C’est ce qui fait notre force.

Allez, un dernier mot. Aucun regret de ne pas avoir signé à Nantes ?

On peut admettre que Nantes est aujourd’hui un cran au dessus. Mais on est loin d’être ridicule.

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