A travers l’Hexagone
Marseille : un homme de ans tué par balles
Un homme de ans a été tué par balles dans la nuit de vendredi à samedi dans un règlement de compte, cité de la Bricarde dans les quartiers Nord de Marseille. Selon le procureur de la République, deux individus cagoulés, armés d’une arme de poing et d’un fusil à pompe, sont sortis d’un véhicule et ont tiré sur l’individu à l’intérieur d’un local.
Les motards « en colère » dans la rue
Plusieurs milliers de motards « en colère » ont manifesté hier à Paris et ailleurs en France, pour protester contre les mesures de restriction de la circulation prévues dans les dispositifs antipollution adoptés par certaines agglomérations. Ils étaient dans la capitale à avoir répondu à l’appel selon la Fédération française des motards en colère (FFMC), et selon la préfecture de police de Paris. La fédération en a compté à Amiens, à Reims, une centaine à Marseille et à Avignon. Ils étaient également à Toulouse selon la police, ainsi que à Montpellier et à Nîmes.
Accusé de viol, Tariq Ramadan riposte
Tariq Ramadan a opposé hier un démenti formel aux allégations de viols et agressions sexuelles dont il est accusé. Une plainte avait été déposée vendredi à Rouen (Seine-Maritime) à l’encontre de l’islamologue et théologien suisse par Henda Ayari, une ancienne salafiste devenue militante féministe et laïque.
Christine Boutin arrête la politique
Christine Boutin, ans, ancienne candidate à la présidentielle et pasionaria de la droite conservatrice et catholique, met fin à ses quarante ans de vie politique. Elle a annoncé hier qu’elle allait démissionner de son mandat de conseillère départementale des Yvelines.
fait d’un prédateur isolé au pays des gentils bisounours. Non, ils relèvent d’une « culture » du viol et de l’asservissement du corps des femmes qui sévit avec plus ou moins de brutalité sur l’ensemble de la planète, y compris dans les pays les plus avancés en matière d’égalité entre les sexes. Les militantes qui depuis des décennies luttent contre les violences faites aux femmes se mobilisaient jusqu’alors dans l’indifférence générale quand ce n’était pas dans le déni ou la moquerie. Les chiffres pourtant sont là : seulement % des viols déclarés donnent lieu à des procédures judiciaires et % à des condamnations. Chacune d’entre nous a été la victime de harcèlements, de brimades, d’injures à caractère sexuel. Une journaliste a lancé une campagne sur Twitter avec le hashtag BalanceTonPorc et la polémique déclenchée a été à la mesure du succès de l’interpellation. Des milliers de femmes qui n’avaient pas osé signaler à leur famille, leur hiérarchie ou mieux à la police, les violences dont elles étaient l’objet ont porté ces faits sur la place publique. On peut comprendre les justes réticences de ceux qui s’inquiètent d’une dictature de l’opinion, des possibilités de dénonciations calomnieuses, de la quasi impunité dont jouissent les réseaux sociaux en cas de diffamation, du principe ainsi bafoué de la présomption d’innocence. Ces risques sont réels et on ne saurait trop conseiller aux victimes de porter ces accusations devant la justice, seule instance habilitée à les traiter. Mais comme à chaque fois qu’une injustice abominable a été commise, le retour de balancier est terrible et il emportera probablement des innocents. Ils paieront sans doute pour tous ceux qui se sont faits complices par lâcheté, conformisme ou indifférence de délits et de crimes qui s’étalaient pourtant au grand jour.