Cauchemar sur le parquet parisien
Dans un scénario identique à la semaine passée face au Cannet, Saint-Raphaël a laissé filer un match au Stade Français qui lui tendait les bras. Le tout après avoir eu trois balles de match ! Le regard sur les chaussures pour certaines, la tête sous une serviette pour d’autres. La douche est plus que froide à l’instant ou Pallag propulse une dernière fois le cuir sur le sol (15-13). Une attaque gagnante synonyme de victoire pour le Stade Français au
bout du suspense. Une issue impensable lorsqu’après quarante-huit minutes, Saint-Raphaël domine son sujet de la tête et des épaules (16-25, 17-25). A cet instant, les présences conjuguées sur le terrain de Lazcano – encore Parisienne il y a quelques semaines – et de la passeuse Valentin sont un atout considérable dans le six varois. Distillant un parfait jeu de passes, la Portoricaine met régulièrement sur orbite Lazcano en bout de filet (3-5, 5-8) ou Goliat au centre (1217). Et face à des Parisiennes incapables de se trouver dans le secteur offensif, remporter la première manche n’a rien de compliqué (16-25). Mêmes effets, même conséquence, le SRVVB se promène dans le deuxième set (17-25).
Pallag bourreau des Varoises
C’est alors que les vieux démons de la semaine précédente à domicile contre Le Cannet refont surface. Incapables de réceptionner la moindre balle, les Varoises se mettent à déjouer. Une aubaine pour Pallag (auteur de 19 points) ou Orle. Les Stadistes ne lâchent rien (6-4, 18-16, 25-21) et reviennent même de nulle part en sauvant trois balles de matchs à 22-24, puis 24-25. Si les partenaires de Vindevoghel ne trouvent pas la faille (25-25), Pallag ne se fait pas prier sur un ace (27-25). Le cinquième set cloue alors Saint-Raphaël au pilori. Loin d’être au top physiquement, les Azuréennes éprouvent les pires difficultés à maintenir le niveau. Et devant s’y reprendre à cinq, six ou sept fois pour conclure un maigre point (6-5). A contrario, le Stade Français surfe sur l’euphorie ambiante pour s’imposer 15-13 après une ultime attaque de Pallag, bourreau de la soirée. Il faudra absolument réagir samedi pour la venue de Quimper, sans quoi la saison pourrait être plus longue et ennuyeuse que voulue.