Catastrophes naturelles dans le Var: Marc Giraud dénonce une «double peine»
Après avoir validé l’aide exceptionnelle d’un million d’euros versée au Service départemental de secours et d’incendie (Sdis) suite aux incendies de cet été, le président du conseil départemental du Var, Marc Giraud, a dénoncé ce mardi en séance plénière l’utilisation du fonds national de péréquation des droits de mutation qui lèse, selon lui, les Varois. Il n’en démord pas. «Ce n’est pas normal que le fonds national de péréquation des droits de mutation prélevé par l’État ne revienne jamais aux Varois ». Cette assemblée plénière portait sur la DM2 (décision modificatrice n° 2), dernière étape du budget départemental. Cette étape permet à la collectivité d’ajuster les dépenses et les recettes réelles par rapport à celles votées lors du budget primitif.
« Un véritable effort collectif »
Parmi les nouvelles dépenses enregistrées, il a donc été question de valider cette aide exceptionnelle d’un million d’euros destinée au
Elle peut encore exercer
Sdis du Var. Laquelle avait été votée à l’unanimité le 11 septembre dernier. Comme le rappelle Françoise Dumont, vice-présidente du conseil départemental et présidente du Sdis 83, «les coûts des feux de forêt ont atteint environ 2 millions d’euros dans le Var. D’où l’importance de cette aide ô combien exceptionnelle » débloquée grâce à un « véritable effort collectif ». Marc Giraud regrette pour sa part que le montant de la péréquation (33 millions d’euros) versée à l’État ne soit pas mieux utilisé. « Pour nous, explique-t-il, c’est la double peine ». « Je ne trouve pas normal que cette aide versée au titre de la solidarité entre les départements et qui sort de la poche des Varois, parte vers l’État et ne redescende jamais chez nous. » Et le président du conseil départemental de proposer «que cette aide soit plutôt bloquée dans une Caisse de dépôts et qu’on puisse puiser dedans lorsqu’on en a vraiment besoin, comme c’est le cas lorsqu’il y a des inondations ou des incendies graves ».