Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Temps à perdre »

« Avoir un public comme le nôtre, c’est magnifique »

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Balotelli a signé dans un « petit club » selon le monde du football. C’est encore le cas selon vous ? C’est mieux qu’ils le pensent, comme ça ils te laissent tranquille (il sourit).

Avez-vous été surpris par la qualité de certains de vos coéquipier­s ?

Oui, surtout l’an passé quand je suis arrivé et que je ne connaissai­s personne. Cyprien, je l’ai toujours dit, est très fort pour moi, comme Seri. Alassane est un très bon joueur aussi. J’ai été surpris dès les premiers entraîneme­nts.

Une belle rencontre, c’est aussi celle avec Yoan Cardinale ?

Je rigole beaucoup avec lui. C’est un bon mec.

Vous parlez en français avec lui ?

J’essaye (il sourit) .Jen’aipas beaucoup de vocabulair­e, mais j’arrive à me faire comprendre.

Avec Plea, vous semblez former une paire complément­aire. Jouer à deux devant vous plaît ?

Ce qu’il me plaît, c’est de jouer. Ce que j’aime avec Alassane, c’est qu’il est l’inverse de moi et on se complète bien. Moi, j’aime recevoir la balle dans les pieds, lui aime prendre l’espace. La saison dernière, on n’a pas toujours réalisé de belles choses ensemble mais on s’est toujours bien trouvé sur le terrain. Ça me fait plaisir quand je joue à côté de lui.

Personnell­ement, vous vous sentez plus fort que la saison dernière ?

Oui.

Parce que vous avez fait une préparatio­n physique notamment ?

Ça faisait quatre ans que je n’en avais pas faite. Je me sens bien mieux sur le plan physique, mais mentalemen­t aussi. Je cherche à me concentrer uniquement sur le football, suivre une vie saine et calme, travailler plus sur le terrain et à l’entraîneme­nt... Et petit à petit, les résultats suivent.

Vous pensez battre votre record de buts en championna­t ? ( l’an dernier)

Je n’y pense pas. Je me concentre sur chaque entraîneme­nt, chaque rencontre et puis on verra. Mais c’est vrai que ce serait bien si j’arrivais à le battre.

Il y a un travail vidéo mis en place avec le staff ?

Oui je demande à Adri (Ursea) ou à Fred (Gioria) et ils me préparent la vidéo que je désire sur un gardien ou un défenseur. Je le faisais peu avant, seulement quand j’affrontais un joueur vraiment très fort. Maintenant je prends l’habitude de le faire plus souvent car si tu ne connais pas un défenseur qui, lui, te connaît, il a un avantage sur toi.

A Nice, le cadre de vie est aussi important pour vous. Le soleil, la mer...

Ça me plaît beaucoup. Le soir, quand il y a moins de monde, je vais parfois me faire une balade sur la Promenade. Je m’y sens bien. Le quartier où j’habite aussi est tranquille.

Vous pouvez vous balader tranquille­ment ?

Je ne sors pas souvent en fait. Mais si je veux aller manger dehors, je vais plutôt sur Monaco. Je connais plus de monde là-bas, et d’où j’habite, c’est pratiqueme­nt plus près que Nice.

Vous connaissez le château, le Vieux-Nice ?

Le château, non. Mais j’aimerais y aller si c’est ouvert de nuit, parce que le jour, je ne peux pas ! (Il sourit) Le Vieux-Nice, j’y suis allé une fois. En bicyclette-taxi ! (Il rit)

Combien de temps vous voyezvous rester à Nice ?

(Sourires) Joker.

A Nice, les supporters se rapprochen­t-ils de ceux que vous avez connus à Milan ou à l’Inter ?

Absolument pas. Dans mes clubs précédents, une situation sportive comme la nôtre ne se serait jamais aussi bien passée. Là, contre Strasbourg, alors qu’on a très mal joué et perdu un match qu’on ne doit jamais perdre, les supporters étaient toujours derrière nous, chantaient, applaudiss­aient. Avoir un virage comme ça, c’est magnifique.

Les Ultras de la Populaire Sud vous acclament à chaque match…

Oui, ça me touche. Pourtant, quand j’ai signé à Nice, j’ai appris qu’ils étaient amis avec les Ultras de l’Inter Milan. Dans ma tête, je me suis dit : « Je vais encore me faire siffler. » (Rires). Au final, on a créé une très belle relation. Quand je jouais en équipe « Quand je parle avec mes amis de football et des meilleurs attaquants d’Europe, je pense souvent à Karim Benzema. Pour moi, c’est un joueur de classe mondiale. Il est vraiment très fort. »

« Je ne retournera­i jamais jouer à Liverpool. Les fans sont merveilleu­x, mais l’équipe dirigeante c’est un vrai désastre. »

« Cela faisait longtemps que je n’avais pas parlé avec des journalist­es. Je pense qu’il est important que les supporters sachent ce que j’ai dans la tête, ce que je pense, ce que j’espère. Le faire une fois de temps en temps ne me dérange pas. Cela fait partie du métier. »

« Les gens jugent souvent le footballeu­r, sans penser à l’homme. Moi, ce qui me fait le plus plaisir, c’est lorsqu’on me dit que je suis une bonne personne. »

« Mon idole ? Ronaldo, le Brésilien, le vrai. Il était tellement fort. »

« J’ai peu d’amis, mais ils sont bons. Ils ne sont pas là parce que je suis Mario Balotelli ou que je joue au football.

Je me sens plus fort que la saison dernière”

« La famille ? C’est ce qu’il y a de plus important à mes yeux. »

« Quand Sneijder est sur le terrain, je lui laisse les coups francs parce que je sais qu’il est très fort. »

« J’ai toujours aimé jouer contre les équipes italiennes, notamment les plus fortes. Parce qu’elles jouent bien et ce n’est jamais facile de les battre. Cela aurait vraiment été trop beau de battre Naples mais malheureus­ement... »

réserve, j’allais dans la « curva »(kop) de l’Inter. Par la suite, ça a parfois été chaud, mais c’est à cause de quelques abrutis. L’Inter a un beau public.

Votre objectif reste-t-il celui de rejouer dans un top club européen ?

(Direct) Oui. Tout joueur a pour objectif de jouer le plus haut possible.

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