Le Secours populaire du Var pour plus de solidarité européenne
Habitué du Tour de France cycliste – « avec notre partenaire la Française Des Jeux, on offre aux enfants des initiations au VTT sur
les étapes du Tour» – Thierry Robert, le secrétaire national du Secours populaire effectue généralement le sien à l’automne. Période de l’année où s’enchaînent les congrès des fédérations départementales de l’association caritative. Hier, Thierry Robert était donc de passage dans le Var. Au théâtre de Châteauvallon plus précisément, pour assister au congrès de la fédération varoise. Un congrès studieux puisque préparatoire à la grand-messe nationale du Secours populaire programmée les 24, 25 et 26 novembre prochains à Bordeaux. À ce sujet, des ateliers se sont tenus hier après-midi. Parmi les
thèmes retenus : la construction de la solidarité en Europe continentale ou encore la consolidation du Fonds européen d’aide aux plus démunis dans
l’Union européenne. « Face aux problématiques qui nous sont posées, notamment celle des flux migratoires, il faut construire une solidarité à l’échelle de l’Europe continentale, géographique (...). Par ailleurs, les associations telles que le Secours populaire doivent mettre la pression sur l’Union européenne afin de reconduire le Fonds européen d’aide aux plus démunis au-delà de 2020 », explique Thierry Robert. Avant de résumer : « Notre idée de l’Europe est une Europe tournée vers le monde. »
« Créer des ponts plus que des murs »
Une idée que partage bien évidemment la fédération varoise.
Depuis fort longtemps.
« Dès 1988, après le tremblement de terre en Arménie, la fédération du Var du Secours populaire a envoyé de l’aide aux sinistrés. On a continué en 1999 en apportant de l’aide aux Kosovars réfugiés en Albanie. Plus récemment, on est intervenu auprès des sinistrés italiens après le séisme de L’Aquila », détaille Joëlle Cavalero, la secrétaire générale de la fédération varoise. « Il n’y a pas de frontière dans la solidarité. Avec nos partenaires en Italie, ou en Grèce, on est persuadé qu’on peut dépasser les difficultés ensemble. On est là pour créer des ponts plus que des murs. Il faut dépasser le pessimisme du quotidien », renchérit Olivier Masini, en charge de la communication.